Chapitre 28

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Point de vue d'Astride :

Mon estomac c'était retourné à la simple idée de me marier avec Damon mais pour ne pas perdre la face devant mon père je pris sur moi et ne laissais rien paraitre.

Je repris donc un air sérieux avant de répondre à mon père.

« C'est entendu ? » éludant par la même occasion sa dernière remarque à laquelle je n'avais pas la force de répondre ou même de protester.

« C'est entendu » conclut-il à son tours en me tendant sa main afin que je la serre, ce que je fis automatique en y mettant toute ma force et ma détermination.

« N'ais je pas le droit à un calin pour fêter nos retrouvailles » demanda t-il.

« Il n'y a rien de bien glorieux à fêter là dedans, si la vie de Louis est de Zayn n'était pas en jeux, je me serais très bien passer de rentrer à la maison papa. » répondis-je sèchement avant e tourné sur mes talons afin de me diriger vers ma chambre.

Mon père n'ajouta pas un mot et repartis, certainement pour régler une de ses affaires. Mais au moment où j'allais grimper les escaliers de la maison une poigne bien ferme attrapa mon bras.

« Alors petite sœur, on s'en va sans même venir dire bonjour à son frère ? » demanda Lucenzo, mon plus grand frère, avec une pointe de déception dans la voix.

En me retournant je ne pus m'empêcher de le regarder d'un air abattu, il me connaissait très bien donc il savait que je n'avais aucune envie de revenir dans cette famille de fou. « Je suis désolé Lucenzo, tu m'as manqué mais .. je.. »

« Ne t'inquiète pas, j'ai bien compris pourquoi tu revenais, mais tu n'aurais pas dû, cette vie n'est définitivement pas faite pour toi.. » ajouta t-il déçu.

« Je n'avais pas le choix, je fais ça pour Louis et pour Zayn. »

« Ah ce Zayn, tu sais qu'il pourrait s'y faire, ç cette vie je veux dire et vous pourriez vous marier tranquillement, papa en parle sérieusement depuis la première fois où tu t'es mis avec lui » dit-il d'un ton légèrement moqueur sans pour autant perdre son air abbatu.

« Je me doute, mais je ne sais pas vraiment ce que ressent Zayn et je ne veux pas lui imposer cette vie » déclarais-je plus sûre de moi.

« C'est toi qui vois ma sœur, en attendant, viens dans mes bras » dit-il en écartant ses bras pour que je puisse venir me blottir contre lui ; ce que je fis aussitôt. En calant ma tête contre son épaule je vis ma mère appuyait contre le mur de la porte d'entrée et Zayn un peu plus loin derrière elle. Mes yeux se remplirent de larmes sans même que je ne puisse lutter pour ne rien laisser passer. Ma mère m'avait manqué, c'était indéniable et j'étais heureuse de la revoir même si les circonstance n'était pas des plus joyeuses. Mais les larmes me montait aux yeux en voyant Zayn, à quelques mètres de moi seulement, le regard abattu dirigé vers moi alors qu'il semblait avoir une discussion animé au téléphone, peut-être encore une histoire à régler à cause du trafic.

A contre cœur je desserrais mon frère et partis vers ma chambre, monta deux à deux les marches pour arriver le plus vite possible dans celle-ci, croyant que cela me réconforterais. Mais en arrivant dans celle-ci et en regardant les murs couverts de photos de Louis, d'Alice et de moi, mon chagrin n'en fut que plus grand et j'éclatais littéralement en sanglot ne pouvant plus me retenir. J'entendis quelqu'un ouvrir la porte mais je n'avais pas la force de me retourner pour chasser cet intrus. Des bras vinrent alors m'enlacer et me serrer, ma mère qui était l'intrus, me murmura alors à l'oreille, d'une voix peine d'admiration « C'est bien ma fille, chut chut... ça va passer, tout iras mieux plus tard, tu verras.. » Il s'écoula surement une heure ainsi, sans que mon flot de larmes ne se tarisse, blottit dans les bras de ma mère, la meilleure place au monde pour guérir ses blessures.

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