Chapitre 23 : Vamos a la playa !

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Les capitaines ont décidé de faire une petite journée à la plage pour remotiver les troupes !
Et personnellement, moi, ça me motive !

Ils nous ont fait venir une journée avant le match contre Kirisaki Daichi. Faut bien profiter des derniers jours du mois d'août ! Parce que venir au club pendant les vacances, faut le faire ! Il n'y a que les clubs de sport qui font ça de toute façon, des vrais bourreaux de travail !

L'air est doux, le soleil est au rendez-vous. La journée s'annonce particulièrement farniente.
Pendant que certains vont directement à l'eau, je me pose tranquillement sur ma serviette de plage, les pieds dans le sable, à lire un super livre. Il écrit vraiment ce Gorwell !

« Bah alors Kô tu ne viens pas nager ? Elle est un peu fraîche mais une fois dedans elle est top » dit la capitaine avec un grand sourire.

« Merci mais je préfère faire le lézard sous les rayons du soleil »

« Je vois » dit-elle en courant vers le rivage comme dans Alerte à Malibu. Elle a de super belle fesse quand même...


Ma pensée est vite arrêtée lorsque je sens un liquide excessivement froid dégouliner de ma tête et coulant dans mon dos. J'ai à peine le temps de protéger mon bouquin que Haizaki me susurre à l'oreille « Alors comme ça on va pas se baigner ? »

La vengeance est un plat qui se mange froid comme on dit. Et bien là, je suis particulièrement refroidi. 

Œil pour œil, dent pour dent, cette grosse andouille va le payer !

Je me lève. Lui n'a pas peur de moi et me regarde. 

J'enlève mon T-shirt, histoire qu'il survive à la bataille que je m'apprête à faire. Shôgo en me voyant en maillot de bain se lèche le pouce. Bah voyons, c'est peut-être ce qu'il voulait depuis le début en fait. Ce n'est pas vrai mais qu'est-ce qu'il est puéril ce mec ! En plus ce n'est pas comme si j'avais quelque chose à montrer niveau poitrine.

« Oh, tu te déshabille pour moi ! Eh beh ! Tu vas plus vite que ce que je ne pensais »

Je décapsule ma bouteille d'eau de 1.5 litres. Et m'approche de ce guignol.

J'inspecte les ouvertures.

« Tu crois vraiment que t'as une chance poupée... Tu devrais sourire plus si tu veux que je te touche... »

J'accourt vers lui, il se protège comme j'avais pensé... Amateur ! Je me jette au sol, technique du ciseau en capoeira et pouf ! Le gros balourd à terre ! Je lui saute dessus et le noie volontairement sous mon litre d'eau ! Je n'ai pas le temps de finir ma bouteille sinon il va m'attraper. 

Dommage ! 

Je pars en courant le plus vite possible, le temps qu'il se relève, c'est une question de vie ou de mort à présent. Passablement énervé, il essaye de m'attraper mais j'esquive, il finit par en avoir marre et me choppe par la cheville.

Le ciel et la terre ont changé de place ?! 

Fichtre ! 

Je ne le pensais pas aussi fort pour me soulever entièrement par le pied.

À la vue de la mer qui s'approche je m'agrippe à lui comme je peux.

« Je n'irais pas à la flotte toute seule ! » hurlais-je à la mort.

Je crois que ce spectacle est franchement lamentable. Lui essayant de me pousser à l'eau. Moi m'agrippant comme une furie. Lui m'insultant parce que je m'agite trop. Moi lui criant dessus pour qu'il arrête.

En fin de compte j'ai fini à l'eau... Mais lui aussi ! Victoire personnelle, je suis assez fière de moi.

Je détourne le regard vers les autres qui sont en pleine partie de d'aqua-volley. Je croise le regard de la capitaine. Je lui fais signe d'un pouce en guise de victoire. Elle m'en fait un pour approuver ma victoire, avant de se prendre littéralement un ballon sur la tête.

Je rigole... et je m'envole. Non ce n'est pas un euphémisme. Haizaki veut encore en découdre et à décider de vraiment me tuer cette fois-ci, en me coulant. Sa grosse main sur ma tête, il me laisse à peine le temps de respirer. Et lorsque j'arrive à m'en dépêtrer en le bloquant alors il me rejette encore plus loin.

Sauf que là... J'ai plus pied... Et qu'en fait ... Je ne sais pas nager. 

Je n'arrive pas à reprendre ma respiration et Haizaki fond sur moi avec son sourire débile. En panique je bois la tasse. Je veux crier que je ne sais pas nager mais rien ne sort de ma bouche à part « Shôg... glou glou glou ».

Je sens une force me tirer de l'eau. 

Ah ! 

De l'air ! 

Je tousse pour cracher l'eau que j'ai bue. Le sel me brûle la gorge et les yeux. Qui a idée de se baigner dans de l'eau salée, je vous jure !

Bon gré mal gré, je respire à présent et me rend compte que je vais devoir remercier Haizaki pour ne pas m'avoir laissé mourir. Je m'en serais bien passé...

« Bordel mais qu'est-ce que tu fous ? »

Coincée entre son torse et son bras, je ne me sens pas à l'aise. Alors avec ma voix la plus mal assurée je lui réponds « Eh... Bah en fait... Je ne sais pas nager »

« T'es vraiment conne, pourquoi tu l'as pas dit plus tôt ? »

« Je pensais que j'aurais pied et puis ...Tu étais là. Au final, je n'ai pas eu tort d'avoir confiance. »

Il desserre aussitôt sa prise.

« Accroche-toi mais m'emmerde pas »

Pourquoi son regard est aussi sombre ? On dirait qu'il va tuer quelqu'un... Tant que ce n'est pas moi. Oh et puis ce n'est pas le moment de s'en faire pour un excité pareil. Je pose mes mains sur ses épaules et il m'amène vers la plage. Il décide de me laisser et repart vers le large. Yes ! La paix, enfin ! Je décide alors d'aller jouer avec les autres. 

Le revers de la médaille (Haizaki/Akashi x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant