Chapitre 6 :
*Charelle DIVASSA
Moi, claquant bien fort la porte de mon appartement : il peut bien aller se faire foutre, ce chien, ce connard,ce batard de fils de pute !
Je me dirige vers le salon tel une furie et je croise ma meilleure amie mais aussi colocataire qui était allongé sur le canapé en mode « love »avec son petit qui me sort par les pores. Lui franchement, il me soule. Je suis obligée de le supporter à cause de ma copine. Mais sinon sans ça, je l'aurais flanqué un bon coup sur sa gueule depuis belle lurette
Joëlla, levant la tête : Chaha ca va ?
Je ne lui réponds pas et fonce direct dans ma chambre ou je m'enferme. Elle est avec son type, je n'ai pas envie de lui raconter à quel point j'ai été humilié par un parfait inconnu dans le restaurant où je partais pour prendre un verre juste après le boulot. Cet épisode je l'ai toujours au travers de la gorge. J'ai envie de lui rendre la pareille, j'ai envie de lui faire du mal mais comment, je ne sais meme pas qui c'est, comment le retrouver, rien de chez rien. Et ça me soule encore plus mais à un point. Je balance mon sac avec toute la rage du monde sur mon lit et me met à arpenter la pièce histoire de me calmer. C'est a ce moment que Joëlla rentre dans la pièce sans frapper
Joëlla : chacha, c'est comment ? Qu'est ce que tu as ? Qui t'a énervé au point de claquer les portes dès ton arrivée ? C'est à cause de Timéo c'est ca ? Je suis désolée. Je sais que tu ne le supportes pas et que j'aurais quand même du te prevenir de sa présence et du fait que tu allais le trouver quand tu rentrerais du boulot.
Hum...je pousse un long soupir las. La pauvre elle pense que tout est de sa faute. Alors que son petit ami n'y est pour rien pour une fois.
Je me dirige vers mon lit, ou je m'assois lourdement.
Joëlla venant me retrouver et s'asseyant aussi à côté de moi : qu'est ce que tu as ma puce ? Elle le dit en me prenant la main
Moi, soupirant longuement : hum...c'est vrai que je commence à ressembler à une aigrie mal baisée ? Je lui demande un peu triste
Joëlla : quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Qui t'a dit des conneries pareilles ?
Moi : hum...je soupire encore
Joëlla : Charelle ?
Moi : je me suis disputée avec un inconnu à mon restaurant tout à l'heure et...
Joëlla : oh ma puce...
Moi : tu es sur que je ne suis pas aigrie, que je ne ressemble pas à une femme de plus en plis frustrée en manque de sexe ?
Joëlla : bien sur que non. C'est vrai que tu as ton caractère bien trempé, a la limite difficile mais tu n'es pas une aigri quand même. Et puis qu'est ce qui s'est passé pour sue vous en arriviez là ?
Je me mets à lui raconter ce qui s'est passé et je vois Joëlla s'exclamer de surprise toute horrifié.
Joëlla : mais pourquoi tu as réagis comme ca ?
Moi : mais je pensais qu'il avait volé mon porte monnaie !!
Joëlla : tu as pensé ? Sur quelles bases ? Tu ne lui a même pas donné l'occasion de se justifier que tu l'avais déjà accusé
Moi : autant que tu y es, dis que je méritais ses injures
Joëlla : honnêtement ? Non. Mais tu le mérites quand même mine de rien. Tu es têtue Charelle. Je t'ai toujours dit d'apprendre à toujours prendre du recul en toutes circonstances avant de réagir de quelque manières que ce soit. Ça te coute quoi, de réfléchir avant de réagir ? Il faut toujours que tu réagisses au quart de tour. Ça en devient épuisant