Chapitre 23 : amis ?
*Saphir OBONE
Je les regarde les deux s'amouracher. enfin plus elle que lui, imperturbable. Je les regarde patiemment puis lorsqu'elle semble enfin se rendre compte de ma présence, elle me sourit
Clara, me tendant la main : bonsoir, moi c'est Clara, sa petite amie. Me dit elle avec un grand sourire
Moi, serrant sa main : bonjour Clara, moi c'est Saphir. Enchanté de vous rencontrer
Clara : moi pareillement...vous êtes ?
On se décolle les mains.
Moi : je suis une de ses collègues. Nous travaillons ensemble à TRANS'OCEAN. Je lui dis en indiquant l'immeuble devant lequel nous y sommes
Clara : ah d'accord...
Pendant cette courte conversation, j'ai remarqué que Louis était énervé. Pour quelle raison ? Je l'ignore. Mais quoi qu'il en soit non seulement ça ne me concerne pas mais en plus, il est plus que temps que je m'en aille
Moi, ajustant mon sac à l'épaule ; bon les tourtereaux, C'est pas que je vous abandonne mais il est plus que temps que je rentre chez moi et que je vous laisse. Clara, j'ai été vraiment ravie de te rencontrer. On se dit à une prochaine fois s'il plaît à DIEU
Clara : oh mais on peut vous déposer chez vous Sans problème. N'est ce pas bébé ? Dit elle en se collant encore plus à lui qui lui est clairement énervé
Louis : mais Clara...
Je vois qu'il est embarrassé mais surtout plus en colère. Je ne veux pas me retrouver en plein milieu d'une dispute de couple. Pardon, j'ai d'autres choses à faire que d'assister à ce genre de truc.
Moi : euh...ne vous sentez pas vraiment obligé de le faire hein. Jr n'ai pas envie de vous faire perdre le temps en vous faisant faire un détour inutile. Je peux très bien prendre le taxi
Clara, insistante : non non, il n'y a pas de problème. On va te déposer. Allez, on y va. Dit elle en prenant Louis par la main et commençant à marcher vers le parking ou est garé sa voiture à lui.
Quand on arrive dans la voiture, bien évidement je monte derrière et Clara s'assoit à côté de Louis. Ce fut le trajet le plus long que j'ai pu effectué. Entre un Louis grognon, et une Clara collerette qui ne manquait pas d'occasion de lui caresser le coup, de lui toucher la main en essayant de faire la conversation et mettre la bonne ambiance dans la voiture et moi qui franchement n'avait qu'une envie. Me barrer de là, ce fût pénible.
Lorsque nous arrivons ENFIN dans mon quartier. Je leur dit au revoir et descend tranquillement pour chez moi.
*Louis Bertrand Ntsame Loembet
Inutile de vous dire à quel point je suis juste énervé. Mais à un point. Qu'est ce que Clara foutait là devant mon immeuble. PUTAIN !!! Pourquoi a-t-il fallu qu'elle apparaisse là devant mon lieu de travail, en plus devant Saphir ?! Si nous étions seuls je l'aurais renvoyé direct sans ménagement mais comme Saphir était là, j'étais obligé de rester calme même si je sentais que ma mauvaise humeur était clairement visible aux yeux de tous. Je n'ai pas voulu embarrasser Clara devant Saphir mais franchement je suis très en colère . Lorsque Saphir est descendu, je n'ai même plus ouvert ma bouche à toutes les conneries que Clara me racontait. J3 ne sais même pas de quoi elle parlait mais je ne me sentais pas concerné. Tandis que elle, elle a gardé la même humeur, toujours en train de piailler dans la voiture. Lorsque nous sommes arrivés. J'ai garé à ma cour et je suis rentré directement dans ma maison, plus précisément ma chambre où je suis d'abord parti prendre une douche et m'habiller en espérant que je me calme maiq non. Jetais encore plus en colère car je pensais à Saphir et ce qu'elle a pu penser de cette scène de tout à l'heure. Putain ! Quand jr pense que ces derniers temps nous sommes devenus en quelques sortes des amis car on est maintenant en très bons termes. Elle commençait à s'ouvrir à moi et à me parler sans crainte ou réticence. mais voilà il a fallu que cette folle de Clara surgisse de nulle part pour bousiller tout mon travail. Merde !Et moi qui lui avait dit que j'étais célibataire , voilà qu'elle a su que je lui ai menti et de quelle manière au final ? Je ne sais pour quelle raison, mais j'ai peur, j'ai clairement peur que ma « relation" redevienne encore à nos débuts, comme avant où elle passait son temps à me mépriser et insulter. Je pense en poussant un long soupir désespéré et juste craintif.
