Chapitre 8 : Mademoiselle « sans importance »
*Louis Bertrand NTSAME LOEMBET
Je ne sais même pas quelle heure il est mais je sais qu'il est déjà plus de 6 h, vu le jour qui commence à se lever et je suis tellement claqué. je crois que j'ai aussi un peu abusé sur l'alcool hein. Je me suis retrouvé en boite avec des amis.
Depuis une ou deux semaines, je rode dans les alentours et plus précisément dans cette boite de nuit à la recherche de cette femme, mademoiselle « sans importance ». Mais je ne l'ai plus revu. J'ai essayé de demander aux gens qui travaillent sur place mais ils ne m'ont été d'aucune aide. Déjà ils ne savent même pas de qui je parle et je n'ai même pas sa photo pour avancer quand même dans mes recherches. A chaque fois j'y ressort toujours bredouille. C'est que la demoiselle m'a marqué par sa beauté mais aussi sa personnalité. La vérité c'est que, elle m'a touché dans mon amour propre, sa manière de me parler m'a fait quand même mal. Comment elle m'a parlé alors qu'elle ne me connaît même pas ? Je veux la revoir mais je ne sais même pas où la trouver. À chaque fois, je sors de là juste déçu...
mais bon la nuit passée, à défaut de la voir, elle, j'ai passé le reste de la soirée dans un motel avec une bombasse. C'était vraiment un moment agréable. Cette partie de jambes en l'air m'a aidé à décuver. Quand nous avons fini de nous faire du bien, on s'est un peu endormi pendant une heure avant qu'on se rhabille pour partir de là. Je l'ai déposé chez elle en lui donnant quelques billets et j'ai direct tracé dans mon appartement offert par ma mémé paternel. Dieu merci, je suis rentré chez moi sain et sauf malgré toute ma fatigue . Je gare tranquillement. Je salue mon gardien et je rentre à la maison. Quand je pénètre dans le salon, je trouve que la veilleuse est allumée et je trouve les couverts disposé sur la table. Je crois que ça été mis pour la nuit. Je n'ai pas vraiment faim en fait, donc je trace direct dans ma chambre. Quand je rentre, je me mets à me déshabiller en jetant mes affaires au sol et trace direct à la salle d'eau ou je prends une douche qui me fait du bien. Je finis de prendre ma douche et ressort de la salle d'eau avec une serviette autour des reins et je remarque que les vêtements que j'ai jeté négligemment au sol ne sont plus là, mais plié dans le panier à linge sale.
Bien que je sois fatigué comme pas possible, il faut que j'aille travaillé. D'autant plus que nous avons une réunion importante. Je ne peux même pas m'hasarder à manquer le boulot et encore moins cette réunion. Sinon maman va me tuer . Elle ne blague pas en ce qui concerne TRANS'OCEAN.
TRANS'OCEAN est une entreprise qui avait été fondé par mon grand père, le père à ma mère. Puis quand il a du prendre sa retraite, il a confié la gestion et direction à l'ex mari de ma tante Fabiola. Mais les choses ne se sont pas très bien passées à ce moment là. La boite a même failli disparaître si ce n'était la détermination et la hargne de ma mère pour tout remettre sur pied après que l'ex mari de ma tante les ai foutu dans une merde sans nom. Dès lors, la boite a été repris par maman qui est resté à la diriger pendant toutes ses années d'une main de fer.
Aujourd'hui TRANS'OCEAN prend de l'ampleur sur tout le continent, voir même le monde entier et ne cesse de s'implanter à travers d'autres pays.
Dans tout ça, maman commence à se fatiguer, donc elle commence à m'apprendre le métier car c'est moi qui suis censé reprendre la direction. Bien que je suis le directeur administratif et financier, je suis aussi son bras droit. Je travaille en lien étroit avec elle car elle profite à voir si je suis digne de confiance aussi. C'est que ma mère ne blague pas avec le travail surtout en ce qui concerne sa boîte.
Donc je me dépêche de m'apprêter et sors de la chambre avec mon sac. Au couloir, je sens une bonne odeur d'omelette. Je commence même déjà à avoir faim. J'arrive au salon et je trouve Clara en train de faire la table. Celle là...