Chapitre 21: Un homme à la rescousse

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Chapitre 21 : Un homme à la rescousse

*Saphir OBONE

Émeraude, me regardant dépassé : tu parlais à qui comme ça ?!

Moi : personne. Je lui dis en la traversant et en m'enfermant dans la chambre.

J'ai mal. Si vous pouvez savoir à quel point j'ai mal mais que surtout j'ai la haine devant tant d'injustice. Hier je suis rentrée dans tout mes états, j'étais en larmes, désespérée mais aussi en colère. Je n'étais vraiment pas bien. J'étais comme cassée de l'intérieur. Je ne sais pas si vous avez déjà vécu ce genre de situation mais c'est juste horrible d'être victime d'harcèlement où votre bourreau vous fait clairement comprendre que je devrais céder pour un poste. Cet homme m'a vraiment ébranlé au plus profond de mon âme. J'ai l'impression que cet homme est entré dans ma vie pour me la gâcher. Comment quelqu'un va prendre un malin plaisir de jouer avec la vie, le gagne pain des gens juste pour une partie de plaisir. Je suis juste fatiguée devant tant d'injustice. Je me bats depuis toujours pour vivre dignement sans vivre au crochet d'un homme alors pourquoi, est ce que je suis autant harcelé, bafoué ? Cet homme, ne sait il pas qu'il y a des gens qui combat pour vivre chaque jour ? Tandis que lui et ses futurs arrières arrières petits fils , je dirais même toute sa descendance ont leur avenir assuré, moi je ne sais même pas si je pourrais laisser ne fusse qu'une maison à mes futurs enfants. Alors que je me faisais déjà une joie de penser qu'enfin, je vois enfin le bout du tunnel mais ce monsieur à tout simplement brisé ma joie et ma réussite en un claquement de doigt. Me revoilà qui doit encore tout recommencer de zéro, en cherchant un nouvel emploi. Il faudrait encore que je subisse de travailler dans cette boîte. Et quand je pense que mes parents étaient déjà heureux de savoir que leur ainée avait enfin trouvé du travail...et cet homme il vient tout détruire pour une affaire de fesses...

Hier, c'est ma petite sœur qui m'a consolé et longtemps parlé car j'étais vraiment comme morte de l'intérieur. Mais elle a su me remonter le moral et le matin je me suis réveillé de meilleur humeur. J'étais comme remonté à bloc, prête à tout recommencer s'il le faut. Mais il a fallu que je le revois, juste devant ma porte pour que toute ma colère ressorte du coup.

J'étais vraiment sérieuse quand je parlais de démission. Je ne mettrais plus les pieds là-bas. C'est dommage pour mademoiselle Itsiemou pour qui j'avais une réelle sympathie. Elle a tenté de me joindre tout au long de la journée mais je n'ai pas pu décroché. Je pousse un soupir las en m'allongeant sur le lit en espérant que demain serait un jour meilleur

*Louis Bertrand Ntsame Loembet

Depuis qu'elle m'a claqué la porte au nez, je suis resté là juste tétanisé. Je n'ai même pas bouger d'un pouce tellement j'ai été tué, pour ne pas dire blesser, par la haine et la violence de ses mots. Et je me rends compte qu'au final je suis allé trop loin. Je n'avais pas le droit de jouer avec sa vie comme ça. Tout ceci pour une partie de plaisir. Elle a vraiment raison, j'ai dépassé les bornes. Je me rappelle de tout ces propos et je ne vous cache pas que j'ai les larmes au bord des yeux tellement ses paroles m'ont fait plus que mal. J'essuie une larme qui commençait à s'échapper de mon œil droit et prêt à m'en aller lorsque je vois la porte s'ouvrir doucement sur une fille je dirais de 18-19 ans

Elle, avec un petit sourire : Bonsoir...

Moi, toujours triste et abattu : Bonsoir

Elle, me tendant la main : Emeraude, je suis sa petite sœur

Moi : Louis. Je lui dit avec un sourire triste et en serrant sa main

Je la vois sortir de la maison, qui me fait reculer de quelques pas et refermer derrière elle. Nous sommes désormais seuls sur la terrasse et elle me regarde tandis que moi je garde la tête baissée toujours touché par les paroles de Saphir

SECONDE CHANCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant