Anami

Chapitre 5

Hiku, le souffle court ouvre la porte d'entrée de la maison de son oncle. Elle l'appelle, et celui-ci arrive une théière dans la main. Elle fait assoir sa nièce et lui demande pourquoi elle est si stressée. Elle raconte les événements, avec un débit de parole élevé. Dabi prend un air grave à l'annonce de Mister Compress. 

Dabi : Hiku, écoute-moi attentivement. Dis à ton père et tes frères de ne pas sortir de la maison, et de contacter Natsuo et Fuyumi pour renforcer votre protection. 

Il se lève et ouvre un placard. Il contient un débardeur coupé en triangle au niveau de la poitrine et un long manteau ouvert. Il reprend un air grave, et prend le manteau et le débardeur. 

Hiku : Mais on est pas en verre ! On vas venir avec vous !

Dabi : Hiku...

Hiku : Maman nous as entraîner, on vas pouvoir se battre et les...

Dabi : HIKU ! Tu vas m'écouter ! Et faire ce que je te dis ! Tu ne leur arrive pas à la cheville et te tuerai d'un simple mouvement de main ! Si tu veux te battre il faudra t'entrainer mieux que ça mademoiselle. Vas avec ton père et n'en sort pas, ne le laisse pas partir non plus. 

Il enlève son t-shirt, laissant une veille cicatrice à l'air. 

Hiku : Je croyais que tu voulais que personne ne puisse la voir.

Dabi : L'heure n'est plus a se cacher ! 

La fameuse cicatrise parcourt ses abdos et remonte sous son bras vers le milieu du dos. Plus jeune, il s'était entrainé avec Toga et elle l'avait gravement entaillé. 

Dabi : Je suis resté sur cette défaite...

Hiku : Tonton, tu as du en vivre des choses atroces...

Dabi : C'est bien pour ça que tu dois rester avec ton père... Allez vas.

La jeune fille tourne le dos et s'en vas. Dabi se pose une multitude de question, faut-il y retourner ? Anami... Il faut protéger Anami...Il lui ressemble son pouvoir est bien trop grand pour son âge. C'est de son devoir de veiller sur lui ! Il se fait donc cette promesse de protéger un maximum son neveux. Il enfile ses ancien vêtement et sort de chez lui avec précipitation. 

Akuma et Mister Compress sont en plein combat, le sol est pratiquement couvert de billes de différente teinte de bleu. C'est vrai qu'Akuma ne sera jamais celle qu'elle as été sans Arashi, mais son habileté et sa dextérité est la même. Grâce à ses nombreux entraînement elle as réussit à prendre le dessus sur son adversaire. Mister Compress se plie en deux après un coup dans les intestins. Il tombe à genoux et pose sa main par terre pour ne pas s'écrouler. Une petite flaque de sang se forme à ses pieds. Akuma lève la tête, baisse les yeux. Ses yeux son remplis d'un mépris et d'un dégoût profond. Elle donne un violent coup de pied dans les côtes de son ennemie déjà à terre. Celui-ci roule sur le côté et reste immobile sur le côté.

Akuma : Tu me dégoute ! Tu viens me déranger, moi, alors que tu m'arrive même à la cheville...

Mister Compress : Tomura serait fier ! 

Akuma : Qu'il vienne, que je l'extermine ! Oui je l'admirais, mais l'élève dépasse toujours le maître. Vous n'avez aucune chance contre moi ! Tout simplement parce que vous êtes faible ! Je pensais sérieusement que tu aurais pris le dessus, c'est vous qui vous vous êtes ramollis. Comment ai-je peut admirer un homme qui n'est au finale qu'un fainéant, qui une fois son objectif atteint se prélasse !  

Dabi : Quoi déjà finit ! Pfff... Akuma as raison !

Mister Compress : Dabi, toi aussi tu t'y met ! On était hyper proche ! Je pensais que vous vous serez alliés à nous sans problème !

Le nouveau venu lui lance un regard noir.

Dabi : Tu te fait illusion mon vieux !

Mister Compress : C'est donc aujourd'hui, c'est aujourd'hui que je tire ma révérence. Mais si c'est vous je n'est aucun regret... 

Le blesser est allongé sur le dos les membres en étoiles et regarde une dernière fois le ciel. Il ferme les yeux. Akuma tourne la tête en poussant un juron, Dabi lui regarde aussi le ciel, comme si celui-ci défile la vie de son ancien camarade. Mister Compress rouvre les yeux une dernière fois. La jeune fille empoigne son sabre et s'approche de son ancien allié. Il la regarde, son regard est plutôt doux, comme si c'est sa fille qui viens lui dire bonne nuit. Akuma lève sa lame au-dessus du corps.