La nuit venait de tomber. La caravane avait fait halte, il y a quelques heures et le campement s'est monté rapidement et avec efficacité. Un point d'eau à peine plus grand qu'un tapis, un grand tapis était bordé d'un ourlet de verdure. Chameaux, chevaux et mules buvaient paisiblement.
Plusieurs feux avaient été allumés pour que chacun puisse se préparer qui du thé qui à manger ou juste se tenir au chaud. J'avais rapidement manger et m'installais prêt du feu principal une flûte à la main. Je commençais à jouer un air doux pendant que la marmite du repas chauffait sur le feu. L'ambiance était calme. Pas de heurts ou de discutions. De minutes en minutes la voute céleste s'assombrissait pour dévoiler les joyaux du firmament.
J'arrêtais la musique pour boire et je sentais les regards se poser sur moi, quémandant que je continue. Alors je pris la parole et commençait mon histoire.
- C'est une bien triste histoire que je vais vous compter...
- Non ! Pas d'histoire triste me coupa une femme perdue dans la masse des yeux qui me fixaient.
- ... Et pleine d'enseignements. Rajoutais-je rapidement.
- Oui mais c'est quand même une histoire triste...
- Tais-toi femme, laisses le conteur parler ! Lança un homme dans l'assistance.Nous sommes sur des terres brûlées par le soleil, accablées par le vent. Un pays dur avec des hommes vaillant et des femmes fières, qui travaillaient sans relâche leurs terres pour en sortir de quoi se nourrir. Un jour ce pays fut attaqué et envahis par les armées d'un roi méchant qui pratiquait la guerre avec violence et sournoiserie. Et pourtant lors de ces attaques il ne faisait que des prisonniers, parfois il y avait bien des morts exemplaires mais en fin de compte très peu.
Ce roi avait pour réputation d'être un puissant sorcier, qui avait conclu des pactes avec les esprits mauvais. Plusieurs tentatives de meurtre sur sa Royale personne se soldèrent par la disparition du spadassin. Peu de gens l'avaient rencontré et étaient revenus pour parler de lui. Rares étaient ceux qui...
Un frisson traversa l'assistance malgré le feu et les bols chauds qui passaient de mains en mains .
... Lorsqu'il eu conquis le pays, il fit rassembler tous les prisonniers dans un camps à proximité de la capitale. Bien que prisonniers ils étaient bien traités. De là il les fit venir par petits groupes à la forteresse. Il les accueillait personnellement. C'était un homme grand et fort, vêtu d'une simple tunique avec une large ceinture de cuir, seul signe d'apparat. La peau sombre comme le miel, les cheveux et la barbe noire comme le corbeau. Son visage était émacié, le nez fin, et les yeux brun et brillant.
Il était assis sur les marches devant le trône de leur ancien roi.
Il pris la parole d'une voix claire et dans la langue du pays lorsque les prisonniers se turent.
- Voilà votre dernière chance. Regardez à droite. Dit-il simplement en frappant dans ses mains.
Ils virent alors une grande porte d'où passait des archers qui se mirent en place et bandèrent leur arc dans un crissement lugubre. Les archers étaient vêtus que d'un pagne. Leurs corps luisaient de transpiration. Les prisonniers étaient terrifiés et dans leurs esprits imaginaient déjà le pire.
- Maintenant regardez à gauche. Dit les roi après quelques secondes.
En tournant la tête les prisonniers découvrir une large tenture sombre. Qui s'effaça quand le roi frappa à nouveau dans ses mains.
Sur le visage de chacun des prisonniers pouvait se lire une terreur plus grande que les quelques instants précédents.Dans le campement le silence régnait, la masse des auditeurs avait augmentait. Le feu crépitait lançant ces flammes vers le ciel. Tous avaient le souffle court suspendus aux lèvres du conteur.
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Etranges contes de Tomtom Tellomnius
FantasyEnsemble de textes/chapitres qui nous rapproche de l'esprit des Milles et Unes Nuits ou de Simbad. Un vizir, dans caravansérail pris en pleine tempête, demande à un conteur de lui raconter une histoire...