5 - La boîte

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Un matin, j'ai découvert une petite boîte étrange. C'est la première fois que je croise un objet si atypique. Elle n'est pas bien grande mais son volume est harmonieux. Elle fait environ deux paumes de long, une de large et de haut. C'est une jolie boîte en bois vernis. Il y a à la fois de la gravure sur le couvercle et de la marqueterie sur les autres faces. Ce qui en premier lieu m'a attiré le regard ce fut la gravure. Elle représente une fleur et un colibri. Pour la fleur, je n'ai pas su la reconnaître néanmoins elle est d'une très grande beauté. J'aimerai voir une de ces fleurs au moins une fois dans ma vie. La gravure en elle même est très fine, très belle, le rendu et les détails donnent à la fois cette impression de fragilité de la fleur, la sensation des battements d'ailes de l'oiseau et de maîtrise de la part de l'artisan qui l'a exécuté. Je suis rester très longtemps à la contempler. Je m'imprégnais de cette beauté et cette finesse. C'est un peu à regret que j'ai continué la découverte de cette mystérieuse boîte. Et elle n'avais pas dévoilé tous ces secrets. La marqueterie, bien que de très belles facture représentait des encorbellements de lianes en bronze portants fleurs et feuilles, était d'un style très classique. Il n'y avait pas de serrures.

J'ouvris la boîte pour y trouver des objets bizarre, tous étaient fixés d'une manière ou d'une autre. Un cylindre en bois dans lequel étaient plantés des picots métallique. Un peigne en métal, les dents placée contre le cylindre et une clef à proximité du peigne et du cylindre. Là aussi c'était du bel ouvrage mais je ne comprenais pas à quoi cela pouvait servir. Je fit faire un tour de clef pensant ouvrir une cache secrète, elle produisit un son horripilant. Je sentais la clef s'opposer à ma main et une étrange musique métallique sorti de la boîte. Les picots appuyaient sur les lames du peigne qui se déformaient, lorsqu'elles reprenaient leur position cela produisait un son. J'étais assez estomaqué et décontenancé par cette découverte. Au bout d'un moment le cylindre cessa de tourner et la musique cessa. Je donnais un autre tour de clef et la musique repris, elle reprenait là où elle s'était arrêtée et rejoua le même air. Je recommençais ainsi quatre ou cinq fois de suite. "Si c'était l'œuvre d'un humain alors il devait être très intelligent, pensais-je."

Cette petite ritournelle ne me quitta pas de la journée.

Etranges contes de Tomtom TellomniusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant