surprise !

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Emprise O2

J'arrive vraiment pas à le croire, elle m'a réveillé à huit heures pour me faire la morale.

J'étais là à écouter le speech de Saly, son père était furieux contre moi mais c'était l'unique moyen pour montrer à cet homme que ma dignité n'est pas à vendre, il m'a tellement énervée que je me suis promise de faire des recherches sur lui.

- Saly, je suis désolée pour ton père mais comme je le lui ai expliquer cet homme est trop mesquin, hyper hautain et triplé d'une idiotie lamentable.

Saly: ce que je veux te faire comprendre Fatima Zahra c'est que mon père risque le renvoi.

- Tu sais qu'il peut trouver un autre travail près de mon père, ils sont amis .

Saly: mais ça n'exclut pas ce que tu as fait Fatima Zahra Aïdara, imagine que l'image de mon père soit ternit comme ça juste parceque tu as lancé ton cocktail sur le visage du patron et ensuite tu as humilié ce dernier dans le milieu de son travail.

- Écoute moi très bien, je suis une femme avec des valeurs, mes parents m'ont bien éduqué et toi tu en sais très bien quelque chose, c'était l'unique moyen de lui montrer qu'on ne se frotte pas à moi, il ne m'a vu qu'une seule fois et il se permet de me juger, je refuse de me faire humilier tout simplement parceque c'est un homme qui a beaucoup de pouvoir, merde!

Elle me regarde sans pouvoir contester car elle sait que j'ai raison mais quel imbécile cet homme! Ish, c'est fini, je le déteste de toute mon âme. L'ambiance de ce matin était lourde car Saly s'inquiète pour son père, oui j'ai agi sans penser aux conséquences mais que ce Bachir n'oublie pas que c'est tonton Macodou Dieng qui l'a aidé depuis que son père n'est plus. On était entrain de déjeuner mais Saly ne voulait pas trop me parler et c'est tant mieux car je ne me laisserai pas piétiner par qui que ce soit. Abdel venait de pénétrer dans le salon mais j'avais tellement honte que je voulais disparaître, il fait rapidement un bisou à sa femme.

Abdellah : Bonjour Zahra, bien dormi ?

- Bonjour Abdel et alhamdoulilah merci.

Il s'installe et explose de rire sous le regard de sa femme accablée par l'événement d'hier.

Abdellah : Ça faisait un sacré bail que personne n'a pas remis Bachir Élimane et toi Zahra, i like your audacity!

Saly: Abdellah !

Abdellah : Soyons raisonnable Saly, Bachir et moi nous nous connaissions depuis le collège, il n'était pas ainsi, il était gentil, ambitieux, rêveur et maintenant il est mesquin, froid et croit qu'il est au delà de tout le monde et tout ça à cause de qui? Depuis que cette idiote l'a fait un coup bas, il croit que toutes les femmes sont des bonnes à rien, que des instruments sexuels qu'il peut se procurer mais vraiment le cocktail tient son vrai sens, explosif.

Il lève sa tasse de café vers moi et la lève pour me montrer qu'il est fière de moi mais attendons! Juste un moment, il vient de dire que Bachir est son ami depuis le collège.

Saly: je t'assure que tu me dépasse parfois Abdellah, au lieu de sermonner Zahra, toi tu l'encourages et tu sembles oublié qu'elle travaille dans son entreprise.

Abdellah : Saly tu sais que ton sens de réflexion me dépasse parfois, nous connaissons tous que Bachir est hautain, elle n'a fait que ce défendre.

Saly se lève et se retire du salon tout en montant les escaliers en faisant du bruit.

Abdellah : moytoul todj carreaux yi Saly, ben reck cent mille leu ( évite de casser les carreaux Saly, un coûte à cent mille).

- Désolé Abdel.

Emprise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant