troubles du cœur

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Emprise O7



Fatima Zahra Aïdara

Je ne pouvais pas me déconnecter avec la prière, les rues de Dakar était saturées malgré la pluie me mettant encore plus en rogne. Je sais que je ne devrais pas mais tout ceci est de ma faute, Bachir m'avait interdit d'amener le petit se laver et moi têtue comme je suis je ne l'ai pas écouter. Je fonds en larmes car je ne pouvais pas me retenir, ça me ferait trop mal car je viens de gâcher la confiance que Bachir avait envers moi non seulement mais aussi notre rapprochement sera compromis par mon acte. Djalika comprenant ma douleur n'intervient pas, elle se contente de me regarder. Faty était énervée à cause de l'embouteillage, ça se voit qu'elle souffre plus que moi après tout on parle de son neveu. Avec l'intervention des gendarmes, la voie a pu se dégager et ma belle-sœur trace la route, elle met une accélération et vingt minutes plus tard, on arrive. Je me dirige rapidement vers l'accueil sans attendre Faty se garer.

- Hun.... mademoiselle.. mon fils...

. ....Bonsoir que puis-je faire pour vous ?

- je ...mon fils...mon mari...noyer.

Elle venait de comprendre.

. Oui madame, respirer .. voilà.

Je joins l'acte qu'elle a posé, je tremblote dû à la pluie, j'avais zappé mon parapluie mais là tout ce qui m'intéresse c'est mon garçon.

... mon fils madame... un homme vient-il de renter ici avec un enfant noyé ?

...thiii Marianne ki dofoul gueu fogu ( Marianne ne penses-tu pas qu'elle soit folle.)

...Man deumeu tit di holal amoul daleu seu ( je suis même choquée, regarde elle n'a pas de chaussures)

Je m'approche plus d'elle, je suis essoufflée et meurs d'inquiétude pour junior et elles sont entrain de me blâmer car j'étais dans des vêtements mouillés et j'ai pas mis de sandales.

- Hé soul na dal am solouma sen yone nekoussi! Noum mel ak nouma meloul legniou malen ko. Man ladjou ma len lolou Yep, loum len ladj leer neu ( Si je porte ou pas des chaussures ça ne vous regarde pas! Ce à quoi je ressemble ou ne ressemble pas je ne vois l'ai pas demander. Je ne vous ai rien demandé rien de tout celà, ma question est claire.)

... En effet, un homme vient d'amener un garçon, il est pris en charge par l'équipe d'urgence.

- Écoutez on en a pas fini vous m'entendez, vous aurez bientôt de mes nouvelles.

Je marche rapidement, elles m'ont énervé, je suis trop de mauvaise humeur et elles en rajoutent une couche, merde!.

C'est quel genre d'hôpital ça ? Han.

Je prolonge le couloir et tombe sur Bachir qui faisait les cents pas. Ma belle-mère était déjà là et dès qu'elle me voit, elle me prend dans ses bras.

. T.Oumou: sama nénétouti ! Holal nigeu mel han! ( Mon bébé regarde dans quel état tu es.)

Mes larmes coulaient et dès que le regard de Bachir croise le mien, mon cœur s'est mis à battre sur le coup. Il était dans un était qui me laisse sans voix, ses yeux étaient rouges. Il s'approche de moi avec une telle rapidité.

. T. Oumou: Bachir!

Même l'interprétation de sa mère ne lui fait rien, il m'attrape par le bras et voulait me tirer mais je dis niet.

- Bayimeu la wakh Bachir, bayimeu ( je t'ai dis de me lâcher Bachir, lâche moi)

. Bachir: je t'ai dit de ne pas me suivre et tu m'as....

Emprise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant