His Protege [EN COURS]

Chapitre 4 : Cohabitation

Heather

Je suivais depuis maintenant plusieurs minutes la voiture de Seth, qui était d'ailleurs très belle, c'était une Tesla bleu brillant je ne serais pas déterminé le modèle exacte mais elle était magnifique.
J'étais un peu plus loin de lui en faisant attention à ce qu'il ne me voyait pas.

Je ne voulais pas qu'il me voit pour une simple et bonne raison :
Il n'allait pas être d'accord que j'habite chez lui.

Dans tous les cas il n'allait pas l'être mais je voulais au moins que ça se fasse chez lui.

L'air frais fouettait mon visage et je commençai à regretter ma simple veste en cuir.

Je vis la voiture tourner à gauche, ce que je fis aussi, puis elle s'arrêta un peu plus loin devant une grande maison.

Je m'arrêtai aussi et descendis de ma moto en enlevant mon casque.

Je vis le portail s'ouvrir laissant le brun pénétrer dans sa demeure.

Je m'avançai vers celui-ci et mon regard se perdit devant la beauté de la maison.

Elle n'était pas si grande que je l'avais imaginé mais elle était très belle, je voyais qu'il y avait plusieurs étages, deux je dirais, de loin je pu voir qu'il n'y avait pas de rideaux dans le salon.

Trop glauque.

Toutes les autres pièces en avaient sauf le salon.

Je m'apprêtais à sonné à l'interphone pour que l'on m'ouvre, Jake m'avait dit qu'ils avaient un gars de la sécurité qui avait été engagé en même temps que moi après ce qu'il s'était passé chez les Larsson, donc je n'allais pas encore subir la crise de Seth.

Je voulus appuyer sur le bouton mais au même moment, mes sens se mirent en alerte.

Je levai mon bras et arrêtai la main qui allait m'agripper l'épaule, je tirai sur le bras de l'individu et me retournai en même temps  sans même prêter attention à son visage et m'apprêtais à donner un coup de poing sur son visage.

Au même moment je reconnus Seth, il réussit à esquiver mon coup de justesse.

- Qu'est-ce-que tu fous devant chez moi ? Lâcha-t-il froidement.

Je continuai de le regarder avec de gros yeux.

Bordel j'allais l'assommer ! Comment pouvait- il rester aussi zen ? Et comment il avait pu esquiver mon coup ? Tout s'était pourtant passé très vite.

Ses yeux glacial me fixèrent et il attendit ma réponse, que je n'étais pas capable de dire.

En me rendant compte que je tenais toujours son bras et que nos corps étaient presque collés je le lâchai et me reculais.

- Tu m'as suivi ?

Je le regardai droit dans les yeux et croisait les bras.

- En quelque sorte oui, répondis-je.