coup de foudre chez les Ducherry:chapitre 24

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EPILOGUE

  Splendide dans une robe saphir, assise à côté de son mari et de son père , Esmeralda rayonnait de bonheur. Dans la matinée, elle s’était rendue chez son gynécologue et ce dernier lui avait appris que le bébé grandissait normalement. Elle était à son cinquième mois de grossesse. L’heureux papa était aux petits soins avec elle. La couvrant d’attentions, de baisers, comblant tous ses désirs… en cinq mois, il avait déjà accompli beaucoup, surtout du côté de son travail où les contrats affluaient et où il touchait régulièrement un bon salaire. Il était très fier d’avoir réussi, et elle était persuadée que les années à venir seraient un véritable succès pour lui. Il gravissait doucement mais sûrement tous les échelons.

   Pilar s’appuya contre l’épaule de son mari en soupirant de bien-être.

-          Heureuse madame Bourjolly ? demanda Gabriel en souriant.

-          Totalement répondit-elle en l’embrassant.

Ils s’étaient mariés il y a deux mois sur la plage. Cela avait été une réception pas comme les autres. La mariée était allée faire du surf au lieu de couper son gâteau, puis elle s’était mise à danser dans un bikini turquoise au son du reggaeton sur lequel elle avait rencontré Gabriel pour la première fois. Les journalistes avaient fait des choux gras de ce mariage. Amusée, Gabriel revoyait encore les gros titres : Un mariage pas comme les autres chez les Bourjolly avec des photos de Pilar apprenant à son beau-père à danser ce genre de musique, dansant avec David, buvant du champagne et l’embrassant sur le yacht sur lequel ils avaient passé leur lune de miel. Elle était enceinte de sept mois.

  Catherine , assise à la gauche de son beau-père contemplait rêveusement sa bague de mariage. Elle faisait maintenant partie de la famille Bourjolly et arborait fièrement un ventre aussi rond que celui de Pilar. elle était elle aussi enceinte de sept mois. David était le mari idéal. Elle ne regrettait pas de l’avoir choisi pour époux et pour homme de sa vie. David posa un baiser sur sa joue et entrelaça ses doigts avec les siens.

  Harry Bourjolly se leva, sa coupe de champagne en main, et réclama le silence.

-          Mes enfants…aujourd’hui…je peux me considérer comme le plus heureux des hommes. J’ai trois enfants qui me comblent de bonheur et honorent toute une génération de Bourjolly. Gr6ace à une certaine demoiselle, dit-il en regardant Pilar, j’ai appris à considérer les gens autrement qu’en fonction de leur métiers ou de leur apparence. J’ai appris apprécier les choses simples de la vie, à pardonner, à accepter et à respecter le choix, les actes et les décisions des autres. Je me suis réconcilié avec mes enfants, et j’ai gagné un gendre travailleur, deux belles-filles merveilleuses, et comble de tout, je vais être triplement grand-père ! s’exclama-t-il en riant. Alors, je peux dire qu’avec vous j’ai fais du bon boulot…votre mère serait fière de vous.

Levant son verre, il dit :

-          À nous ! puisse les générations à venir être aussi fiers que nous de dire que nos sommes des Bourjolly. Car notre famille est une, notre famille est tout, notre famille c’est nous. Santé !

Tous trinquèrent tandis qu’en cette soirée d’automne, une nouvelle porte s’ouvrait sur un monde de joie et de richesses.

                                                    FIN

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