coup de foudre chez les Ducherry: chapitre 23

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  David ouvrit la porte et resta bouche bée. Radieuse dans une robe lavande fendue sur le côté et légèrement échancrée sur le devant, donnant une vue suffisante sur sa poitrine et sa gorge nue, les cheveux relevés en un chignon, Catherine était radieuse.

-          Entre, dit-il en s’effaçant pour la laisser passer.

Catherine franchit le seuil de l’appartement et contempla d’un air admiratif la table dressée pour deux.

-          Wow…ton appartement est charmant complimenta-t-elle en regardant le décor en noir et blanc.

-          Merci.

Il versa du vin dans deux verres et lui en tendit un.

-          Tu es magnifique Catherine murmura-t-il.

Sous l’effet du compliment, cette dernière rougit et le remercia d’un sourire.

-          A quoi trinquons-nos ? demanda-t-elle d’une voix enrouée par l’émotion.

-          A nous. Que notre amitié se transforme dans un futur proche en quelque chose de plus fort…de plus intense que ce que nous avons pu vivre jusqu’à présent.

Troublée par ces paroles qui faisaient écho à ses désirs, Catherine porta son verre à ses lèvres. Peu après, détendue et l’estomac plein, elle appuya sa tête au dossier de sa chaise et observa David entre ces cils.

-          hé, tu dors ? demanda-t-il en quittant son siège pour se pencher au-dessus d’elle.

-          Non, murmura-t-elle en ouvrant les yeux.

Ils se fixèrent intensément. Les yeux de David viraient lentement au bleu.

-          Tu sais que tes yeux ont l’étonnante capacité de changer de couleur selon ton humeur ? chuchota-t-elle fascinée par son regard.

-          Mhmm,fit-il en se penchant pur cueillir un baiser sur ses lèvres.

Lorsqu’il s’écarta, elle constata que ses yeux étaient de la couleur du ciel lors d’un soir d’orage. Nouant les mains sur sa nuque, elle l’embrassa à nouveau alors qu’il la soulevait sans effort pour la porter dans sa chambre.

Quelques instants plus tard , nus l’un comme l’autre dans la clarté de la vaste pièce blanche, confortablement allongés sur un matelas orné de draps de soie verts, ils se mirent à se découvrir l’un l’autre avec la curiosité et l’émerveillement propre aux enfants. S’embrassant, se caressant, se touchant partout en laissant l’excitation du moment les gagner au fur et à mesure.

Enfin le moment tant attendu était arrivé songea Catherine. Elle allait se donner à David, l’homme qui occupait ses pensées et son cœur depuis le jour où elle l’avait surprise avec une seringue plantée dans le bras ; cet homme au cœur sensible sous ses airs de dragueur et sa réputation de  Bad boy.  Elle ferma les yeux et glissa les doigts dans ses cheveux lorsqu’il osa une caresse plus audacieuse à son endroit. Elle n’avait jamais imaginé que ce moment puisse être si merveilleux et riche en émotions.

-          David je dois te dire que…

-          Chhhht…ne dis rien souffla-t-il en l’embrassant.

Secouée de violents frissons suite à  de nouvelles caresses, Catherine ferma les yeux. La jugeant prête, David se redressa et entra en elle.

David s’arrêta brusquement et regarda Catherine dont les yeux étaient braqués sur lui avec toute l’innocence qu’il avait deviné chez elle. Elle était vierge. Aussi pure que la vierge marie qu’elle se plaisait à prier. David sentit un sentiment tout neuf s’insinuer en lui alors qu’il reprenait la danse qui les mena tous deux à l’extase.

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