24. Blessures ☆

397 19 41
                                    

☆☆☆

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

☆☆☆

PDV Adria :

Mes blessures de la veille me tiraillent, mais pas assez pour que je ne sois plus vide.

Alors je cours longtemps, des kilomètres et des kilomètres jusqu'à en vomir le peu que je mange.

Je rentre au QG le teint pâle, la bouche pâteuse sous le regard de pitié de tous les soldats que je croise.

La salle de bain commune est la plus proche alors j'entre pour être à l'abri de tous et tous le monde.

J'ouvre le robinet et bois, je bois encore et encore dans l'unique but de combler comme toujours se vide.

Mais rien, bien sûr.

Un simple mal de ventre.

Alors à l'heure du déjeuner, je rejoins le réfectoire. M'assois au fond dans mon coin.

Observant mes amis tous réunis que je n'ai pas la force de les rejoindre.

J'avale et m'empiffre de tout ce qu'il passe, j'ai mal. Enfin. Mais je ne peux pas me contrôler et m'arrêter.

Les cuisinières ne veulent pas me donner une deuxième assiette, je m'emporte et retourne le plat. Si je n'en ai pas personne n'en aura.

Je sais, c'est égoïste.

Elle crie demandant de l'aide comme si j'allais m'en prendre à elle.

Je souffle tout le monde me regarde comme souvent depuis mon retour de l'expédition.

Ça men couperais presque ma faim. Je me calme et m'abaisse ravalant ma fierté pour ramasser le plat étendu sur le sol.

Une main se pose sur mon épaule, j'ai envie de pleurer et de hurler. Le brun m'aide à me relever et fusille du regard chaque soldat me regardant.

- vous deux venez nettoyer faites votre boulot ! Ordonne-t-il à deux femmes regardant la scène de loin.

Je me recule honteuse. Il passe son bras autour de mes épaules et me tire vers les tables.

Il me lâche et me donne son plateau. Beaucoup me fusillent du regard. Je suis devenu le vilain petit canard, le monstre, la cible à abattre, mais surtout à éviter.

- Livaï... Je souffle.

- va t'asseoir, j'arrive. Dit il sèchement en regardant Erwin au loin.

PDV Livaï :

La jeune femme s'éloigne et je m'avance sous le regard accusateur du major.

- ça ne peut pas continuer ainsi. Dit le blond quand j'arrive à sa hauteur.

- personne ne l'atteindra tant que je serais là Erwin comprend bien ça.

Une agent plus que spéciale // Livaï X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant