21. Adieux ☆

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Je ne peux empêcher cette larme de couler.

- moi aussi je t'aime... Joana.

- tu es exceptionnelle, elle caresse ma joue, je parlerais de toi à ta mère Adria. Je souris. Prends soin de mes enfants, elle s'accroche à mes avants bras, prend soin d'eux s'il te plaît.

Les larmes remplissent son visage. Son corps se raidit sous mes mains. Ses paupières se font lourdes pour se fermer une dernière fois dans mes bras.

Ses yeux sans vie.

Son sang si rouge.

Ma respiration se coupe.

Son corps inerte.

De multiples sentiments se bouscule dans ma tête, la culpabilité, la rage, l'incompréhension, la tristesse...

Je n'ai plus l'envie de vivre.

Je me dois d'être l'épaule sur laquelle ils pleurent, être leur épaule réconfortante.

Alors après quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures, je ne sais pas, j'ai perdu toute notion du temps, je me lève sérieuse, impassible et fermé à jamais.

- promis. Je dis dans un souffle.

Je porte le corps froid de mon amie et prends la route vers le mur qui lui aura coûté la vie.

Livai nous rejoint enfin me rejoint, il marche difficilement laissant traîner sa jambe blésée derrière lui.

Il n'est pas en capacité de se battre, mais il l'a tout même fait et intérieurement, je suis touché.

Des soldats me prennent le corps de mon ami et m'adressant leur condoléance.

Je monte le long du mur telle la faucheuse pour rejoindre mes amis et leur annoncer l'impensable.

- Adria, Adria ! Crie Layana en courant dans mes bras.

Je la serre le plus possible, pour la protéger la tête haute, je caresse ses cheveux attendant quelle ce calme.

- c'est Gurvan... Dit elle entre deux sanglots. Gurvan, Gurvan est...

- n'en dit pas plus. Mon cœur se serre, je vais m'écrouler, mes jambes ne supporteront pas plus longtemps le poids de mon corps.

Je l'aide à ce relevé et lui indique de me suivre. Mes amis sont là assis autour de quelqu'un.

Je m'approche. D'un pas décider. Je dois affronter la vérité. Pour eux.

Je suis le tronc, sans moi les branches tomberont.

J'entre dans le cercle et le roux se jette à mes pieds, serrant mes jambes désespéré. Pleurant son frère que je ne peux ramener.

Une agent plus que spéciale // Livaï X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant