Une agent plus que spéciale // Livaï X Oc

24. Les murs ☆

[EPISODE 50]

☆☆☆

L'enceinte du mur maria, elle représente le tiers de la superficie des territoires humains.

Il y a cinq ans, en perdant cet espace, c'est une vérité difficile à accepter qui fut révéler au reste de la population.

Cette vérité, c'est que notre survie est irrémédiablement mise en péril, et ce, pour une raison très simple, les hommes sont impuissant face au titan.

Dans les élévateurs qui nous permettent de rejoindre le haut du mur, la tension est palpable.

Je joue avec les manches de mon t-shirt, Livaï pose sa main sur la mienne, et cela, m'apaise.

- ce plan est de la pure folie. Dit Erwin.

- je le sais, Erwin, mais Hansi et moi avons fait tout notre possible pour être le plus organisées possible. Je lui réponds.

- ce plan n'est pas infaillible, car le monde extérieur est bien trop imprévisible, mais... Commence Hansi.

- je sais que vous avez fait de votre mieux, alors fonçons. Souffle le major.

Le blond m'adresse un dernier regard alors que nous arrivons en haut de mur et je comprends.

Mon sang se glace et tous s'éloignent. Le brun se retourne remarquant que je ne les suis pas.

- tu viens ?

- Livaï, il... Je dis difficilement.

- ne me rappelle pas cette dure réalité. Il se tourne et je le suis.

Erwin est prêt à mourir et il vient de me l'annoncer en un regard. Mes pensées submergent mon esprit, Erwin lui-même se méfie, Erwin lui-même pense mourir demain, mais il faut tout de même prendre la route.

À la nuit tombée, nous arrivons dans une forêt d'arbres géants. Il faut que nous avancions le plus cette nuit quand les titans sont inactifs, l'avenir de l'humanité se joue sur la reprise du mur Maria.

Nous marchons à côté des chevaux pour qu'ils puissent se reposer. Un petit groupe s'est formé à l'avant et à l'arrière pour surveiller le cortège.

- est-ce qu'on est encore loin ? Le jour va bientôt se lever. Demande Livaï.

- nous n'avons plus qu'à descendre de cette montagne et nous arrivions à Shiganshina. Répond le soldat qui tient la carte.

Le caporal reprend sa route et me rejoint. Je stresse, ce plan pourait mener à la mort tellement de soldats, mais c'est le seul espoir de l'humanité.

- tu ne veux pas aller te reposer dans l'une des charrettes ? Je vais m'occuper de ton cheval. Me demande Livaï.

- non merci, je n'ai pas sommeil.