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Sanzu était parti car il avait des choses à faire en rapport avec l'agence du Bonten. Kakucho surveillait donc Ikari qui commençait peu à peu a bouger.
La jeune femme se décalait et se mettait sur le côté commençant à enfouir son nez dans les doux draps. Ikari sentait les draps et souriait bêtement sans réellement en avoir conscience
« Eh, Ikari ? Ça va mieux ? » demandait Kakucho en plaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille d'Ikari. Cette dernière ouvrait les yeux et répondait un petit oui.
La jeune femme se relevait et s'asseyait pendant que Kakucho s'asseyait en tailleur face à elle. Il commençait à lui prendre sa main et à lui parler doucement.
Kakucho : T'es d'attaque pour demain soir Ikari ? Tu vas aller te mettre en bombe, pour que tu sois encore plus sexy et le faire regretter.
— Non Kakucho, ça sert à rien.
— Elle est passée ou la petite Ikari jalouse ?
— Sanzu avait raison, il aurait mieux fait de me laisser crever sur ce putain de toit. Disait la jeune femme.
Mais Kakucho ne pouvait rien dire, il ne pouvait pas dire qu'à ce moment là, Sanzu était amoureux d'elle, car il n'y avait encore rien eu entre eux.
Lorsque Sanzu a sauvé Ikari afin qu'elle ne saute pas du toit, il ne savait pas ce qu'il s'était passé, mais ce n'était pas de l'amour, selon lui.
Peut être seulement une marque d'affection, ou bien seulement parce qu'il avait su que Mikey lui en aurait voulu.
Et cette phrase restait sans cesse bloquée dans la tête de la jeune femme, se demandant « et si il m'avait laissé mourir ? j'aurai été sûrement plus heureuse et j'aurai moins souffert non ? »
— Je mérite pas d'être aimée Kakucho.. Regardes, Sanzu me trompe, je lui suffis même pas. Elle essayait de ne pas pleurer. Carrément qu'il va voir ailleurs, alors que je fais tout pour être aimée, mais ça arrivera jamais, je suis juste un monstre.
— Ikari.. tu sais, un grand philosophe a dit « mon âme est sincère mais mon corps est infidèle », Sanzu pourrait tout faire pour toi. T'avais un flingue à la main il a pas hésité une seule seconde à venir t'aider. Quand on est parti en voyage, il s'en voulait de pas pu t'avoir prévenir plus tôt qu'on partait. Quand on rentrait ici, il faisait que de parler de toi, pourtant il est comme toi, il nie tous les faits.
