(musiques recommandées Adagio - Albinoni, (média) No Time To Dir - Billie Eilish)
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Ikari
Je me réveillais doucement et sortais de mon lit sans un bruit. Tout aussi discrètement je récupérais l'arme à feu que j'avais réussi à piqué à un des mecs. Je me regardais dans le miroir et souriais, mon plan était enfin en marche et j'allais m'éclater.
Je sortais de ma chambre, tout aussi discrètement pour qu'aucune des personnes se trouvant dans la maison ne puisse se réveiller. Sinon c'était la merde. Me voilà maintenant ici depuis plus de deux mois, et j'ai enfin la confiance de tous les hommes de cette maison.
Après tout, j'avais déjà la confiance d'un des hommes avant même d'entrer ici, alors pourquoi ne pas l'avoir de tous ? Arrivée dans le bureau de Kakucho, je le voyais sur son ordinateur, il me regardait puis me souriait.
Je m'approchais de lui et il me prit par la taille, reculant sa chaise et me faisant m'asseoir sur ses genoux. Il me regardait en souriant.
— J'ai bientôt fini tous les virement.
— Putain merci, pas trop tôt.
Il m'embrassait tendrement pendant que je passais mes bras autour de son cou. Il murmurait contre mes lèvres :
— Putain si tu savais à quel point j'en avais marre de te partager, mon amour...
— Et moi alors ? Même si c'était pas franchement dégoûtant mais j'te jure que c'était pas une partie de plaisir non plus.
— Vivement qu'on arrête cette comédie alors..
Je lui souriais avant de l'embrasser une nouvelle fois. Mais je m'arrêtais avant que ça parte dans n'importe quel sens. Je me levais de ses genoux puis regardais l'écran. Il était sur le compte bancaire du Bonten ainsi que judiciaire. Tout l'argent qu'il avait récolté nous reviendrai.
— Bon, bisous une mission m'attend, je t'aime.
— Fais attention, je t'aime aussi.
Il me sourit et je ris par le nez. Je sortais de la pièce et refermais derrière moi. Je montais les escaliers en espérant ne faire grincer aucune marches. Je vérifiais que le cran de sûreté était bien enlevé et que le silencieux était en place.
Arrivée à l'étage j'entrais premièrement dans la chambre du papy connard, Takeomi. Je lui pointais l'arme contre la tempe et appuyais directement. Aucun bruit, aucune réaction, c'était parfait.
Je réitérais l'action dans la avec Rindo ainsi que Ran, je n'avais littéralement aucun problèmes avec eux deux étant donné qu'ils m'insupportaient. Puis dans la chambre de Kokonoi, je laissais tout de même un Yen pour la valeur, et surtout car cela me faisait rire.
Il fallait que j'aille dans la dernière chambre, celle de Haruchiyo. Je respirais un grand coup et rentrais. Je le voyais paisiblement endormi. Je m'approchais doucement de son lit et me calait dans ses bras. Il ouvrit difficilement les yeux et me regarde avec tendresse.
