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— Dis Haru ? Tu voulais me dire quoi tout a l'heure ?
— Rien, je voulais pas plomber l'ambiance et je veux pas la plomber.
— Allez ! Dit elle en souriant comme une enfant capricieuse en faisant les yeux doux et papillonner ses cils.
— J'ai horreur quand tu fais cette tête, je peux rien te refuser après.
— Donc..?
— Que je t'aime. Dit il en rougissant.
— Tu rougis ! Continuait elle en s'asseyant sur Sanzu et le pointant du doigts, pendant que lui continuait de le nier. Non je sais que tu rougis ! Elle rigolait.
— Arrêtes !
— Je peux te dire un truc ? Dit elle en se rallongeant contre lui, elle lui susurrait quelques mots à l'oreille je t'aime aussi, énormément d'ailleurs..
Sanzu l'embrassait sur le front avant de continuer la discussion. Tout en prenant la main d'Ikari et lui caressant la paume avec son pouce.
— Ta mère était comment ?
— Elle était belle, drôle. Elle faisait tout pour me protéger de mon connard de géniteur. Elle me rassurait toujours. Mais malgré tout elle était amoureuse de mon père, enfin je pense.. ou bien peut être qu'elle se sentait prisonnière, un peu comme moi et Yori.
— Elle avait l'air formidable.
— Elle l'était.
— Juste est ce que tu peux arrêter de parler de Yori s'il te plaît..? Demandait il espérant une bonne réaction.
— C'est juste ma seule expérience amoureuse sur laquelle je peux me baser. Dit elle froidement.
— C'était pas une relation amoureuse, tu ne l'aimais pas Ikari.
— ...
— Alors la relation que t'avais avec lui c'était la même que celle que t'as avec moi ? Parce que si tu me vois comme Yori c'est pas le cas.
— J'ai pas dit ça Har-
— Je vais te dire Ikari, tu n'étais pas amoureuse de lui, t'étais tombée amoureuse d'une idée que tu t'étais faite de lui, c'est tout.
