Chapitre 12

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NDA

Bonsoir à tous! Désolée pour le délai mais cette année est tellement intense que je me demande même comment je fais pour écrire ces chapitres.

Je mourrai avant d'émettre ne serait-ce qu'un son. De lui adresser ne serait-ce qu'un mot.

- Tu boudes encore, boucle d'or?

Je continue à fixer le plafond sans rien dire. J'entends un rire nerveux de la part d'Aaron, mais je maintiens le silence. Il n'a qu'à s'énerver, que peut-il me faire de pire? Me tuer?

Quand je repense au regard traumatisé d'Ellias, quand je me dis que tous ces efforts ont été en vain...tout ce temps...non. Aaron Martini n'aura pas un mot de ma part.

- Flinguez le gamin.

J'ouvre les yeux et me redresse d'un bond.

- Quel gamin!?

Aaron hausse un sourcil avant de lever les yeux au ciel.

- Ellias!?

- Non, blanche neige. Lâche Aaron, tandis qu'un de ses hommes lui ouvre la porte. J'ai horreur de trop parler, et depuis que tu es là, je ne fais que ça.

Je déglutis; en quelques secondes à peine je sens mes mains devenir moites..une chaleur se propage dans mon corps...J'ai littéralement "chaud" pour Ellias.

- Pardonnez moi, Boss.

Aaron me toise d'un air suffisant. Il marche à nouveau vers moi jusqu'à presque toucher mon visage du bout de son nez, ses iris ancrés dans les miens:

- Ma patience, si grande soit-elle, a des limites Ashero. Je te buterai toi et ton frère au moment même où l'idée me reviendra à l'esprit. C'est clair?

Il finit sa phrase en murmure et niche son visage dans mon cou qu'il embrasse; je me laisse faire et sens sa main froide passer sous mon tshirt, me faisant frissonner. Immobile, je fixe les parfaites coutures de son costume.

Le diable s'habille en Armani, pas en Prada.

Il se presse contre moi, sa respiration s'alourdit contre ma peau et je retiens mon souffle.

- Réponds-moi quand je te parle. Grince t-il avant de planter ses dents dans ma chair.

Il m'a pris pour un tacos? Et que veut-il que je réponde à ça au juste? Oui merci maître?

Ma vie est en lambeaux, le peu que je me suis battu pour construire, pour maintenir, il l'a détruit-

- ugh.

- Réponds-moi.

Je sens son bassin se presser contre le mien, je sens son érection à travers ses vêtements qu'il frotte entre mes jambes, mais je refuse de céder.

Foutu corps.

Je me mords la lèvre tandis qu'il me donne des coups de rein à travers mes vêtements, il me mord à nouveau et cette fois-ci j'étouffe un cri.

- Répond, Ashero.

Quelques coups de bassins plus tard, ma respiration s'accélère, le parfum de son eau de cologne brouille mes sens; et malgré ça la peur dans mon estomac grandit. Je suis terrifié. Terrifié par cette bête sauvage à forme humaine qui me dévore sans pitié.

-D'accord. Soufflais-je entre deux inhalations.

A cet instant, Aaron se détache de moi, La chaleur en moi a à peine commencé à se dissiper qu'il me tourne face au mur et m'y plaque, il baisse mon pantalon et tire mes hanches vers lui. J'ai à peine le temps de mettre les mains au mur que je sens un bout de chair dur pousser pour entrer en moi. Mon corps se crispe instinctivement.

CaptivatedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant