Chapitre 6

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NDA :

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Si cette question vous intéresse, laissez votre avis en commentaire.

Sur ce, bonne lecture !

J'entends les pas de plusieurs personnes derrière moi, et soudain on me tire par les deux bras et mon corps pivote comme une marionnette.

- Qu'est-ce qu'il se passe !?

On ne me répond pas et je suis tiré en arrière, vers l'intérieur de la pièce. Je tente de m'aider de mes pieds pour résister, mais je n'ai absolument aucun appui ; les géants devant moi, impassibles, me fixent comme un animal et je comprend que je suis dans la merde et ce plus que jamais.

Je sens d'un coup un métal froid, probablement du fer, sur mes poignets, celui-ci se referme autour d'eux et, instinctivement je tire sur mes poignets mais bien sûr, j'arrive à peine à les bouger.

Les hommes qui m'ont attaché les mains se baissent et m'attrapent les cheville, je donne des coups dans tous les sens en criants, je gigote autant que je peux, et très vite, je sens des mains se poser sur moi et m'empêcher de bouger.

- Arrêtez ! Je veux m'en aller ! Laissez-moi partir !

Noyé dans la panique et la confusion, ma vue devant moi se brouille, et tandis que je sens le fer se refermer su mes chevilles, dans mon esprit l'image d'Ellias apparaît, il dort paisiblement sur mon canapé, innocent. Il n'a aucune idée que je pars, et pourquoi je pars.

Je veux le revoir.

A cette pensée ma gorge se noue et je baisse la tête pour ne pas qu'on me voit pleurer, même si c'est un peu inutile ici. Comment est-ce qu'on s'enfuit d'un endroit pareil ?

Après quelques minutes à chuchoter entre eux, lune parties des hommes quittent la pièce, me laissant seul avec Moran et 3 autres. Je leur jette un regard en coin, les scanne du regard, mais ils n'ont rien qui diffère des autres. Seul Moran a l'air différent.

Je n'ai plus vraiment confiance en lui, voir pas du tout. Il a effacé la lueur de la bougie qui le défendait dans mon esprit. Mais il reste encore un peu de chaleur.

- Qu'est-ce qu'il va m'arriver ?

Moran pose les yeux sur moi, toujours si inexpressif.

- Tu n'aurais pas dû résister.

Un des trois hommes lance un regard interrogateur à Moran et je fronce les sourcils.

- Comment ça, je n'aurais pas dû résister !? Tu l'aurais laissé faire si t'étais moi !? Me raconte pas de la merde, Moran. T'as certes détruit le peu d'espoir que j'avais en toi parmi ce groupe de criminel malades mais-

- Surveille tes mots, ou je te ferai taire. Grogne un des hommes, et je grimace en voyant son sourire.

Enfoiré de criminel. Je pose à nouveau mon regard sur Moran, qui n'a cessé de me fixer.

- Enfin bref, te fou pas de ma gueule je sais que t'as des notions de bien et de mal restantes.

Moran ne dit rien mais je vois une petite étincelle dans son regard. Une émotion vive mais si brève qu'il m'est impossible de savoir ce que c'était.

La porte s'ouvre à nouveau, je m'attends à revoir les gorilles de tout à l'heure, mais à la place un enfant entre. Choqué, mais surtout perdu, je jette un œil à Moran qui se mord la lèvre un court instant.

CaptivatedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant