Chapitre 33 : Poufsouffle

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17 juin 1994

  C'était la fin d'année à Poudlard. Tout le monde était plutôt joyeux : Sirius Black avait fait un petit passage à Poudlard le 9 juin, et Harry en était ressorti avec un parrain. Remus Lupin, cependant, avait dû démissionner, car sa condition de loup-garou avait été révélée au grand jour.

  A Poudlard, les élèves se posaient des questions. La même année, Dumbledore avait recruté un loup-garou et l'héritière de Grindelwald : ils devraient recruter une personne douée en recrutement, car là...

  Tous étaient joyeux. Les examens étaient passés, et les résultats étaient d'ores et déjà affichés. Peu les avaient raté : en même temps, les cours de duel les avaient beaucoup aidé pour les sortilèges, alors... Ils étaient aidés.

  Alors qu'ils entamaient tous le dessert, toutes les bougies de la salle s'éteignirent. Le silence se fit immédiatement dans la salle. Fred Weasley, à la table de Gryffondor, lâcha un rire nerveux et lança :

— Grindelwald est de retour ?

— Coucou ! s'exclama Gellert en jaillissant derrière lui.

  Les élèves se mirent à hurler. Constanzia apparut à ses côtés, vêtue d'une sublime robe longue blanche. L'air paniqué, elle balaya la salle du regard, et croisa le regard de Severus. Il fronça les sourcils, et entendit en ôtant ses barrières d'occlumancie :

— Mon arrière grand-père est fou.

  Constanzia sortit sa baguette, et courut pour mettre des barrières à la porte principale pour empêcher les élèves de sortir. Quelques partisans les rejoignaient, courant à toute allure pour encadrer la table des professeurs.

— Alors, alors, alors ! lança Grindelwald. Vous êtes prêts ?

  Dumbledore se mit debout. Il fut immédiatement pointé par dix baguettes : il leva légèrement les mains en l'air, tout en observant Constanzia dans le fond de la salle. Celle-ci, paniquée, sentait ses yeux papillonner et changer de couleur à toute allure. Ils finirent par devenir verts. Grindelwald, quant à lui, lança un sortilège qu'il adorait, dans sa jeunesse : des flammes bleues entourèrent l'allée principale, frôlant de peu les élèves assis. Ceux-ci, usant de leur instinct de survie, n'attendirent pas un instant pour sauter de l'autre côté de la table.

— Je vous laisse le choix. Soit, vous nous rejoignez, en passant dans les flammes bleues. Soit, vous restez là, et vous mourrez.

  Constanzia, qui avait retrouvé son regard brun, observait la pièce, appuyée contre le mur près de la porte. Les élèves étaient pour la grande partie tétanisés, ou cherchaient des moyens de jeter des sortilèges à Grindelwald.
Dumbledore parvint à attraper sa baguette, et lâcha :

— Vous n'allez pas demander à des personnes si jeunes de décider de leur avenir ?

— Bien sûr que si, répliqua Grindelwald. Il n'est pas bien compliqué de choisir entre la vie et la mort !

  Trois élèves de Durmstrang se mirent debout. Constanzia les connaissait bien : elle savait qu'ils soutenaient Grindelwald depuis des mois. Cependant, un d'entre eux, leur meilleur ami, criait sur tous les toits depuis des mois que Grindelwald était dangereux et qu'il en avait peur.

— Hammerstein, que fais-tu ? marmonna Constanzia, surprise.

— Je vous rejoins, répondit le jeune homme.

  Constanzia jeta un regard paniqué à Dumbledore, avant que Grindelwald lance :

— C'est très bien, très bien. Constanzia, soyez plus enjouée, bon sang !

La Vengeance des Grindelwald [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant