Chapitre 2 : Dumbledore

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Le discours de Dumbledore est tiré directement d'Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban. Bonne lecture ! 

  Constanzia et Remus s'installèrent dans une calèche avec deux autres professeurs, qui les emmena jusqu'au château, où ils rentrèrent, après avoir discuté de leur passion commune : la lecture. Au plus grand plaisir de Constanzia, Remus se révéla être un lecteur assidu de nombreuses littératures : anglaise, française ou même allemande, ce que la jeune femme admirait. Ce n'était pas tout le monde qui pouvait traiter sans problème des œuvres d'Andreas Gryphius, un poète allemand du XVIIe siècle !
Bientôt, ils arrivèrent dans la Grande Salle, tous deux la tête levée pour contempler le ciel magique où flottaient des bougies. C'était si beau ! Dumbledore les invita à les rejoindre à table dès qu'ils entrèrent dans la salle, cessant de parler pour contempler le château.

— Bienvenue à Poudlard ! s'exclama-t-il en se tournant vers eux. Installez-vous là, dit-il ensuite en désignant deux places entre un homme aux cheveux gras noirs et un autre professeur au chapeau étrange.

  Les deux saluèrent leurs voisins, celui aux cheveux noirs les fusillant du regard en faisant un léger signe de tête comme simple réponse. Constanzia avait analysé Dumbledore, et immédiatement remarqué que ses barrières d'occlumancie étaient fermées, comme lors de l'entretien d'embauche. Cela risquait d'être compliqué... Ses parents l'avaient, certes, prévenu, mais Dumbledore avait une grande puissance magique. Il ne fallait pas être idiot pour le voir. La jeune femme remarqua qu'il était âgé, mais encore en forme, en témoignait la lueur vive brillant dans son regard. Quand la salle fut remplie, le directeur se leva. D'un coup, le silence se fit dans la pièce. Constanzia tourna la tête vers lui, attentive, prête à faire comme d'habitude : analyser. C'était ainsi qu'elle les vaincrait, en remarquant leurs failles.

— Bienvenue à vous tous, dit Dumbledore, la barbe scintillante à la lueur des chandelles. Bienvenue pour une nouvelle année à Poudlard ! J'ai quelques petites choses à vous dire et comme l'une d'elles est très sérieuse, autant s'en débarrasser tout de suite avant que la bonne chère ne vous plonge dans une euphorie peu propice à la gravité...

  Dumbledore s'éclaircit la gorge et poursuivit :

— Comme vous avez pu vous en apercevoir en les voyant fouiller le Poudlard Express, l'école a dû accueillir quelques Détraqueurs d'Azkaban qui nous ont été envoyés par le ministère de la Magie.

 Constanzia posa le regard sur la table des Gryffondor, de ce qu'elle parvenait à reconnaître, où Harry Potter jetait un regard à Hermione face à lui.

— Ils sont postés à chaque entrée du domaine, continua Dumbledore, et tant qu'ils resteront là, tout le monde doit être bien conscient qu'il sera rigoureusement interdit de quitter l'école sans permission préalable. Les Détraqueurs ne se laissent pas abuser par des déguisements ou des ruses quelconques, pas même par les capes d'invisibilité, ajouta-t-il d'un ton amusé.

  Il marqua quelques secondes d'arrêt, balayant la salle du regard. Il dit ensuite :

— La nature des Détraqueurs ne les porte pas à prendre en considération les excuses ou les sollicitations. Je conseille donc à chacune et à chacun d'entre vous de ne jamais leur donner l'occasion de vous faire du mal. Je m'adresse tout particulièrement aux préfets, ainsi qu'à notre nouveau préfet en-chef et à son homologue féminin, pour qu'ils veillent à ce qu'aucun élève ne prenne l'initiative de contrarier les Détraqueurs.

  Un garçon, pas loin de Harry Potter, bomba le torse et regarda autour de lui d'un air qu'il voulait impressionnant. Dumbledore s'interrompit à nouveau en observant avec une extrême gravité les élèves attablés. Il régnait un silence total qu'aucun geste, aucune parole ne vint troubler.

La Vengeance des Grindelwald [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant