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Katsuki

-Putain! C'est déguelasse ton truc!

La liqueur qui me brûlait la gorge était infecte. Je n'aurai jamais dû venir je le savais.

Putain d'Eijiro.

Je lui avais dit que c'était pas la peine. Ça fait 12 ans. J'ai finis de culpabiliser alors il n'a pas besoin de me chaperonner aujourd'hui. Même si d'après lui ça n'avait rien à voir. Encore moins de m'amener dans une de ces boites de nuit bruyantes à plus de deux heures de chez nous.Je ne sais même pas dans quelle ville on est.

-Arrête de dire des conneries kat's. C'est juste que t'aime pas les alcools fort.

-Et toi arrête de m'appeler comme ça ou j'te fou mon poings dans ta gueule.

Je l'entends rire dans un souffle. Bien sûr qu'il prend pas ma menace au sérieux, il sait très bien que jamais je le cognerai.

Mais des fois c'est pas l'envie qui m'en manque.

Eijiro est mon meilleur pote depuis le début du collège. Quand j'ai débarqué dans un nouveau bahut en plein milieu d'année ça a été le seul à continuer de me parler malgré toutes les insultes que je lui balançait alors au bout d'un moment j'ai céder, et depuis bah on traine ensemble.

Et c'est vrai j'aime pas les alcools forts. Ça a un goût dégueu, ça brûle et ça nous rend saoul direct. La bière c'est beaucoup mieux. D'ailleurs, je repousse du dos de la main le verre de liqueur avant de réclamer une bière au serveur blond qui se trouve devant moi.

Je suis pas con, ce mec plaît clairement à Eijiro.

Putain de menteur, il m'a dit qu'il voulait tester une nouvelle boite mais ça se voit il connaît déjà ce type. Et ils ont déjà baiser. J'en suis sûr, leur alchimie se lit dans leurs regards.

Et vu comment ils se regardent ils vont recommencer ce soir.

D'ailleurs, ça fait un moment que j'ai pas tiré un coup, je devrais me trouver quelqu'un.

J'attrape la bière que blondit me tend avant de la porter directement à mes lèvres. En même temps, je fais tourner le tabouret sur lequel je suis pour avoir une meilleure vue sur la piste tout en avalant une première gorgée du liquide.

Bien meilleur.

Les flashs lumineux m'agressent directement et je dois plisser légèrement mes paupières pour ne pas voir complément flou.

Putain j'avais pas remarqué mais cette piste est putain de grande. Au moins j'aurai l'embarra du choix.

Le bar est en hauteur donc je vois bien l'intégralité des danseurs et je peux dire que y'en a des pas mal.

Bon, y'a aussi des quelques poufiasses avec des robes qui cachent à peine leurs culs refait mais elles ne m'intéressent pas le moins du monde.

Presque immédiatement, je remarque la silhouette d'un mec assez fin et élancé, ses cheveux sombres lui retombent sur le visage donc je ne peux pas le voir de là où je suis. Tout ce que je sais c'est que sa chemise est vulgairement transparente et que même d'en haut je peux deviner son torse et ses abdos finement tracés.

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant