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Deku

La panique me gagne et je réagis au quart de tour, je hurle le mot « light » et tout s'illumine de nouveau dans la résidence alors que les portes en fer protègent toujours les entrées. Mon coeur tombent à mes pieds quand je vois Shigaraki entrer dans la pièce où se trouve Katsuki. Je dégaine mon arme et lui tire immédiatement dessus, la balle perfore son mollet et il grogne tout en se mettant à genoux. J'arrive à son niveau en une seconde et donne un coup dans son arme qui tombe au sol, ses yeux s'écarquillent et malgré la panique, je lui sers le sourire le plus insolent et sadique dont je suis capable, son expression choquée disparaît pour céder sa place à sa propre panique.

Shigaraki est à genoux et blessé devant moi et j'adore ça ! Mais je n'ai pas le temps de me réjouir du moment, mes yeux tombent sur un liquide rouge qui s'écoule vers moi et je n'ose pas regarder plus loin. Je sais déjà à qui appartient tout ce sang. Katsuki a été touché ! Et il saigne abondamment. Avec la cross de mon arme, j'assomme Shigaraki et me jette sur le blond. Katsuki est encore conscient mais très faible, ses yeux clignent de plus en plus doucement et mon corps recommence à trembler, et cette fois, je ne me retiens pas d'hurler de rage et je sens mon visage se mouiller.

-Deku... ça va aller.

-Non ! Je veux pas ! Je regrettes !

Ce qu'il reste de mon coeur se fissure un peu plus et le monde commence à tourner autour de moi. Il faut que je me ressaisisse ! Rappelle toit ce qu'on t'a appris. Prend les choses en main. Je prends une longue respiration et me déconnecte de mes émotions car les émotions altèrent le jugement.

Je gifle trois fois le blond qui ouvre enfin ses paupières et l'attrape sous les genoux ainsi qu'au niveau du dos et me met à le porter.

-Je vais te soigner Katsuki.

Au fond de la pièce, je déverrouille une seconde porte secrète et me mets à gravir les marches qui mènent à l'étage et une fois en haut je dépose Katsuki sur notre lit puis cours jusqu'à la salle de bain pour prendre tout le nécessaire. Je reviens auprès de lui et me dois de le gifler encore une fois, il est hors de question qu'il s'endorme et qu'il meurt dans mes bras.

-Réveille toi Katsuki! Ton heure n'est pas venue !

Il cligne à nouveau de yeux et je suis soulagé de voir qu'il lui reste encore assez de force pour rester éveiller. Je lui fourre un chiffon dans la bouche et lui ordonne de le mordre.

-Ça va faire très mal, mais concentre-toi et reste éveiller, je t'en supplie.

Ni une ni deux, je verse de l'alcool à 70 % sur sa plaie. Il mord a pleine dents dans le morceau de tissus et ses yeux s'exorbitent à cause de la douleur . Je ne tergiverse pas avant d'enfoncer une pince dans son abdomen. Il hurle de plus belle mais je continue mon travail. Au plus vite j'aurai terminé au moins il souffrira. Quand je sens un objet dure contre mon instrument, je trifouilles un peu plus dans la plaie pour mieux pouvoir l'attraper et d'un coup sec, extrait la balle.

-C'est presque fini.

J'éclabousse de nouveau la plaie d'alcool et des larmes se remettent à rouler sur mes joues quand le cri d'horreur de Katsuki perce mes tympans. Je croyais être fort mais au final je ne suis rien de plus que ce gosse pleurnichard qui ne sait pas gérer ses émotions. Ces derniers jours j' ai agis comme un abruti et je sais que le moment est sans doute mail choisi mais si je lui dis pas ce que j'ai sur le cœur maintenant, je ne le ferais sans doute jamais.

-Katsuki ?

Il relâche le chiffon à présent mouillé de sa salive et me fixe de ses yeux fatigués.

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant