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Katsuki

Ce matin je me réveil avec la boule au ventre. Aujourd'hui, j'ai mon premier entraînement avec deku.

Ça fait deux semaines qu'on ne se parle presque plus et c'est tant mieux, mais j'ai pas envie qu'à cause de notre « froid » il soit trop dur avec moi ou au contraire qu'il me laisse me débrouiller.

Le seul moment où on a dû s'adresser la parole c'est à cause d'Eri qui nous a fait du chantage. Cette petite est beaucoup trop vicieuse pour son âge. En tout cas je sais de qui elle tient.

Deku est encore endormi dans le lit, son torse se soulève doucement et je laisse mes yeux rouler sur son corps quelques seconde comme chaque matin avant de secouer la tête et de me lever du lit. Il a dit qu'on commencerait à 10h et il est que 7h30 mais je tenais à m'entraîner seul d'abord.

D'après notre « médecin » je suis guéri. Et j'avoue n'avoir plus trop de mal mais c'est pour le quotidien. Peu être qu'en faisant des mouvements plus brusques, ça réveillerai les douleurs de mes cicatrises. Et puis, je n'ai pas fais de sport depuis un bail, il faut que je m'échauffe avant.

J'entre dans la cabine métallique et descend à l'étage -1 où une salle de sport y a été aménagée. Quand les porte s'ouvrent, j'en ai le souffle coupé. La salle est immense ! Elle prend tout l'étage. Et semble encore plus grande que les étages du haut.

Il y a quatre espaces distinct. Devant moi, il y a de grand tatami qui servent sûrement pour le combat. Il y a à ma droite de grandes machines réservées à la musculation. Puis d'autres un peu plus loin qui servent pour le cardio et enfin, dans le fond il y a ce qui semble être un espace détente. De quoi faire ses étirements après une rude séance.

Ni une ni deux, je dépose ma serviette dans un coin de la pièce et je me met à trottiner. Pour l'instant, aucunes douleur. Je me dirige vers un punchline Ball et essaie quelques frappes sauf qu'au même moment, j'entends l'ascenseur arriver à cet étage. Je l'ignore et continue mon enchaînement. Une droite, une gauche, et un coup droit.

J'entends Deku déposer ses affaires près des miennes et s'avancer vers moi. C'est seulement quand il arriver à mon niveau que je m'arrête.

-Bien dormi ?

J'ignore sa question et vais droit au but. Si on est là c'est pour s'entraîner et pas pour taper la causette.

-On commence par quoi ?

-T'as déjà commencé à ce que je vois.

Deku attrape une paire de gants et m'en tend une en même temps puis sans prévenir, il me balance un crochet du droit que je me prend en pleine face.

-Mais t'es malade !

Je me masse la joue en lui lançant un regard assassin et si je pensais qu'il m'aurait servis un de ses sourire malicieux, il est au contraire très sérieux et concentrer.

-Pas du tout. Dans un vrai combat on ne te prévient pas avant de frapper.

Il me fait signe de me mettre en garde ce que je fais immédiatement. On fait quelques pas à droite pour s'éloigner du punching-ball et on se met sur les tatamis. Mais encore une fois, deku m'attaque sans prévenir. Et même si j'ai vu le coup venir, je n'ai le temps de décaler qu'une seule jambe et je me fais balayer pour atterrir sur le sol.

En tombant, ma blessure à la hanche se réveille mais je ne grimace pas, je ne veux pas que Deku croit que je ne suis pas encore en état. Je me relève et me remet en garde.

Cette fois, c'est moi qui amorce un premier coup seulement, il se fait directement parer et je m'en prend un en retour. Mais il ne m'aura pas aussi facilement. J'évite un second crochet et enchaîne avec un coup de pied.

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant