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Katsuki

Ma tête me fait souffrir et mes oreilles bourdonnent tellement fort que j'ai l'impression d'être dans un essaim d'abeilles ou de je ne sais quelle bestioles volantes.

-Putain.

Je grogne plus de frustration que de douleur, qu'est ce qu'il s'est passé ?

Je ne bois jamais au point d'être ivre mort alors à moins que se soit Eijiro qui m'ait forcé ça ne peut pas être ça.

J'ouvre difficilement mes yeux et remarque que je suis plongé dans le noir, je ne vois rien. Mais je sens que je suis assis et ça ce n'est pas normal. Si Eijiro m'aurait ramené chez moi ou chez lui je serai dans un lit, allongé.

J'essaye d'amener mes mains à mon visage mais elles sont immédiatement stoppées par une attache et en même temps j'entends qu'un  bruit métallique retentit

Putain dans quelle merde je me suis fourré ?

Je tente de nouveau de bouger mes poignets et constate  que se sont  des menottes qui me maintiennent  sur une assise. Sûrement une chaise.

Il faut vraiment que je me rappelle de la soirée d'hier. Qu'est ce que j'ai bien pu foutre pour me retrouver ici dans le noir attaché à une chaise.

Je me rappelle  être aller dans cette boîte avec Eijiro, je me faisait bien chier alors je suis aller aux chiottes...

Et là.

Je me rappelais de ce mec dans les toilettes et de ses yeux.

Ses yeux à lui.

Il faut vite que je me casse d'ici et que je le retrouve. Que je le revoit pour me confirmer que ce n'est pas lui. Car c'est tout bonnement IMPOSSIBLE.

Je commence à remuer dans tous les sens, je tire du plus fort que je peux sur mes liens, j'essayez même de me relever mais tout ce que j'ai récolté c'est de me niquer les mains.

Quand j'ai compris que je ne pouvais pas m'enfuir j'ai commencé à un peu paniquer, le mec d'hier n'est pas ma plus grande préoccupation, c'est comme ci d'un seul coup je venais vraiment de réaliser dans quelle position je me tenais.

On m'avait drogué et amener dans un lieu inconnu où j'étais attaché à une putain de chaise par des putains de menottes.

On m'a kidnappé.

Et au même moment, un grincement infernale vint agresser mes oreilles avant que de la lumière n'arrive jusqu'à mes pupilles.

Une porte que je n'avais même pas remarqué à cause de la pénombre venait de s'ouvrir juste devant moi laissant entrer de la lumière dans la pièce.

Je regarde rapidement autour de moi, à part la chaise sur laquelle j'étais il n'y avait rien. Ça ressemble à une vielle cave abandonnée.
Je redirige  ensuite mon regard vers silhouette qui se tien dans l'embrasure de la porte et mes yeux s'écarquillèrent légèrement sous la surprise.

-Blondit?

Qu'est ce qu'il fou là ? C'est quand même pas lui qui m'as kidnappé ?

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant