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Katsuki

-Bon et pas de bêtises hein !

La porte se referme dans un bruit sourd. Putain enfin tranquille. Cette pipelette est encore pire que blondi.

J'attends cinq minutes pour être sur qu'elle n'allait pas revenir et me relève du canapé en vitesse, près à fouiller la moindre parcelle de cette baraque.

D'après Mina cette maison est ultra sécurisée et en haut d'une falaise. Donc il n'y a aucun moyen que je ne m'échappe sans déclencher une alarme et même si par un miracle je trouvais le code qui ouvrirait la porte soit je tombe de 20 mètres de haut et me fait engloutir par les vagues et le courant soit je passe par le chemin principale et là je me fais arrêter par un garde.

Parce que oui, apparemment blondi et le cramé ne sont pas les seuls à travailler pour deku. Mina est une sorte d'agent polyvalent mais toujours d'après elle je ne dois pas la sous estimée car elle est un vrai Ninja capable de me faire une prise de karaté. Mais bien sûr.

Je souris en repensant à l'air confiant qu'elle avait prit en le racontant la fois où elle avait neutralisé un cambrioleur à l'époque où elle habitait un petit studio. C'est la première fois que je rencontre une fille pas trop ennuyeuse. Même si comme je viens de le dire, elle parle beaucoup trop.

En revanche, elle n'a rien voulu me dire sur la ville où nous étions et pour combien de temps j'étais là. Juste avant de partir elle avait reçu un coup de fil du « boss » donc Izuku. Elle devait aller faire je ne sais quoi je ne sais où mais j'avais retenu que je serai seul pendant au moins deux heures.

C'est pour ça qu'elle m'a briefé sur le fait que je ne devais surtout pas tenter de m'enfuir. Mais ça, je m'en fou. Je suis seul dans cette maison sans aucun psychopathe armé dans les parages. C'est la plus belle occasion que j'aurai avant un bon moment.

Je gravis les marches en moins de deux et me retrouve dans ma chambre afin d'inspecter la baie vitrée. Je toque dedans plusieurs fois et remarque que ce n'est pas qu'un simple vitrage.

Elle sera compliquée à fracasser.

J'observe rapidement la mer. Pour les vagues elle avait raison. Je vois de gros rouleau venir s'écraser contre les roches de la falaise il y en a même des morceaux qui ont l'air de se détacher et de se faire avaler.

Bon, sauter du haut de ma chambre et nager jusqu'à la rive n'est finalement pas une bonne idée.

Je fouille rapidement la commode ainsi que les placards qui se trouvent dans la pièce mais à part des vêtements il n'y a rien.

Je redescends aussi vite les marches que je venait de monter et regarde partout autour de moi. Mina a dit que j'avais deux heures mais on ne sait jamais. Puis, je réfléchi toujours plus vite sous adrénaline.

Je fonce à la cuisine et tente d'ouvrir plusieurs tiroirs mais ils semblent tous fermés à clef. Putain sérieux ?

Bon c'est vrai qu'ils ont raison de penser que je pourrais prendre un couteau et les poignarder si besoin. D'ailleurs, deku m'en doit une pas vrai ?

Je lève ma main blessée pour mieux l'observer.  En fait, tout ce que je vois c'est l'épaisse bande blanche qui la recouvre. Ils ont au moins eu la décence de pas me laisser pisser le sang.

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant