.33.

70 7 0
                                    

Katsuki

Quand je me réveille ce matin, un mal de tête atroce m'assaille et mon premier réflexe et de refermer les paupières mais rien y fait, je sens toujours cette affreuse pression dans mon crâne. Quand je me décide à me lever du matelas, je trouve une aspirine et un verre d'eau sur la table de chevet et je m'empresse de l'avaler.

Je me masse les tempes et j'essaie de réfléchir au pourquoi j'ai ce qui semble être une gueule de bois. Puis d'un coup un flash me revient, deku qui m'embrasse, moi qui m'enfile toute une bouteille.

Mes joues se mettent à chauffer et je fais du mieux que je peux pour faire taire la drôle d'émotion qui naît en moi mais au plus j'essaie, au plus d'autres images me reviennent en tête.

J'étais saoul, je ne marchais même plus droit et je suis aller voir Deku. Je voulais juste lui dire de plus jamais m'embrasser. J'avais envie de le cogner mais en le voyant la, l'air mélancolique, la chemise à moitié déboutonnée en train de réfléchir à je ne sais quoi...

Il était tellement sexy que j'ai perdu le contrôle.

Je remet des mèches en place et souffle tout l'air de mes poumons. Putain de merde ! Qu'est ce que j'ai foutu !

J'entre dans la salle de bain raccordée à la chambre et allume directement le jet froid de la douche pour m'y glisser dessous.

En sortant, j'ai les idées bien à leur place et je sais exactement ce que je vais faire: rien du tout.

Je vais tout miser sur la gueule de bois et faire comme si j'avais tout oublier. Comme ça, même s'il me pose une question sur ça, il croira que j'étais bien trop bourré pour être lucide.

J'emprunte l'ascenseur et descend en bas où je trouve Eri en train de sautiller dans tous les sens. Quand elle m'aperçoit, elle court dans ma direction mais s'arrête net devant moi pour me faire un grand sourire.

-Deku a dit que tu serai bientôt assez guéri pour que je te saute dessus !

-Il a dit ça lui ?

-Oui ! Dabi va venir aujourd'hui pour te faire ton diasnostic.

Je ris face à la gaffe qu'elle a fait et lui ébouriffe les cheveux.

-On dit diagnostic.

-C'est ce que j'ai dit !

Ses joues se gonflent dramatiquement de colère et je décide de ne pas la reprendre de nouveau et m'en vais vers la cuisine où je me sert un verre d'eau fraîche. Au même moment, deku entre dans la pièce et mon corps se tend tout seul mais je fais mine de rien.

-Bien dormi ?

Je hoche la tête et il sourit, mes joues rougissent de nouveau et j'ai littéralement envie de me buter sur place. Je détourne le regard et fait semblant de me reservir alors que mon verre était encore à moitié plein.

-Dabi va passer.

-J'sais.

-J'ai quelque chose à te dire.

Quand ma peau a repris sa teinte normale, je me retourne vers lui et l'interroge sur regard.

-Dès que tu sera remis je t'entraînerais. Tu sera capable de te battre convenablement et tu n'aura plus besoin d'une constante surveillance.

-Je pourrais aussi m'entraîner ?

Nos deux têtes se tournent vers la petite Eri, il est tellement rare qu'elle reste calme que j'avais presque oublié qu'elle était encore là.

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant