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Katsuki.

Je papillonnais encore doucement des yeux, la pièce était plongée dans le noir.

Mais quelque chose a choisi d'attirer mon attention. C'était des notes de musique. D'un piano plus particulièrement.

Le son semble venir de la pièce d'à côté.

C'est assez agréable comme son fils.

Encore à moitié endormi, je me rallonge complètement en me couvrant jusqu'au cou pour mieux apprécier la mélodie qui se joue dans mes oreilles.

C'était assez doux et prêté comme chanson. Et chaque note qui me parvenait sonnait dans tout mon crâne, me donnant envie de me rendormir. Mais d'un autre côté je ne le voulais pas, je voulais continuer d'entendre ces notes.

Mais d'un coup, tout se coupa.

Je claque ma langue à mon palet en signe d'agacement. Putain, cette musique était le seul truc cool qui m'était arrivé depuis que je suis ici.

Je balance les couettes qui me couvraient rageusement. Du coup j'avais plus envie de rester sur ce foutu allumé. Il n'est pas confortable du tout.

Je me lève et m'avance vers la porte. J'ai besoin de caféine. J'allais frapper contre le bois quand d'un coup, la porte s'ouvre sur blondi.

-Ho ! J'arrive au bon moment sur dirai !

Le sourire niait qu'il m'arborait donne tout simplement envie de lui en coller une. Putain il me saoul juste par sa présence. Mais il a l'air naïf et c'est le seul à qui je pourrais extirper quelques infos. Alors en prenant au maximum sur moi, j'affiche un léger rictus en coin, comme ci j'étais réellement heureux de le voir.

-Exact! T'aurai pas quelque chose pour me requinquer ? Le café par exemple. J'ai mal dormi.

Il rit dans un souffle avant de se gratter l'arrière du crâne.

-Ouais. Enfin je sais pas si j'ai le droit de t'en donner... mais y'en a à la cuisine.

Je prends le sourire le plus charmeur que je peux faire avant de m'avancer d'un pas vers lui tout en passant mon bras au dessus de sa tête et de m'appuyer sur l'arc de la porte.

-Aller blondi, steuplait.

-M'appelle pas comme ça !

Je m'approche un peu plus de son visage pour essayer de le déstabiliser et prend une vois presque aussi niaise que la sienne.

-Pardon~

Il prit tout d'un coup un air un peu plus dur, froissant ses sourcils avant de me lancer un regard mauvais et de s'éloigner de moi.

-Qu'est-ce que tu cherches à faire exactement ?

Je fronce à mon tour mon visage feintant l'incompréhension. Merde, il faut qu'il rentre dans mon jeu.

-Mais rien...

- Reste là je vais t'apporter ton petit dej.

Il me pousse avec sa main avant de me refermer la porte à la gueule. Il est fou ou quoi celui là ? Un moment il paraît super stupide et après il fait genre d'être super sérieux.

...

Quelques minutes après blondi m'avaient ramené une assiette avec quelques trucs dedans puis il s'était ramené encore une fois, cette fois avec le grincheux.

Et ils m'ont apporté dans une nouvelle pièce où ils m'ont attaché comme quand je m'étais réveillé la veille, ou le jour d'encore avant. Je ne sais pas combien de temps j'avais dormi quand ils m'avaient drogué.

Le pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant