La vida es mejor contigo | Tome II

|Chapitre 17

|Présence de petites scènes niaises parce que je suis fleur bleue, je n'ai pas pu m'en empêcher🤭|

POINT DE VUE DE LUNA

— Tout y est ? On peut y aller ? demandai-je à mon copain.

Il se retourne et me sourit.

— C'est bon, on peut y aller.

Je me dirige vers Amanda qui était revenue pour garder Eclipse, comme elle nous l'avait proposé.

— S'il y a un quelconque problème, vous pouvez m'appeler, lui dis-je.

Elle hoche la tête.

— Merci encore, au fait, la remerciai-je de nouveau.

— Il n'y a pas de quoi, j'adore Eclipse et il n'y a aucun problème.

Je lui souris et retourne à la voiture, après une dernière caresse sur la tête de mon chien. Matteo y est déjà installé, et je m'assois côté passager. J'envoie un message sur le groupe que nous avons renommé « Expédition Camping 🤪 » pour les prévenir que nous partions.

Je repose mon téléphone, et Matteo démarre.

* * *

Nous venons d'arriver au camping. Il n'y a personne presque personne, et je ne sais pas si c'est censé nous rassurer ou pas. Nous sommes tous là, et il faut maintenant décharger la voiture.

— Je sens qu'on ne va pas du tout galérer à monter la tente ! commente ironiquement Gaston.

Nous rions et nous mettons au travail. Après plusieurs dizaines de minutes, la tente est montée, et je ne l'ai pas déchirée. Elle est très grande puisque nous devons y rentrer tous les six. Le centre sert un peu de salon et trois cabines de couchage qui peuvent abriter chacune deux personnes (comme écrit sur la notice) sont disposées autour.

Nous allumons ensuite le feu dans un espace prévu à cet effet devant notre tente. Quand tout fut prêt, nous nous asseyons tous autour du feu.

Gaston se met à côté de moi et alors que les autres s'installent et discutent entre eux, il se tourne vers moi.

— Alors ? Comment ça va avec Matteo ? me demande-t-il malicieusement.

— Ça va très bien, souriai-je en rougissant légèrement.

— Tant mieux. Tu sais, je crois que je n'ai jamais vu Matteo aussi mal que pendant la période où vous ne vous parliez pas, me dit-il. Je suis vraiment content qu'il n'y ait plus de problème entre vous.

Mon cœur se serre. J'ai conscience de lui avoir fait du mal en ne me préoccupant pas de sa douleur et je m'en voudrai toute ma vie.

— Je peux t'assurer que je veillerai à son bonheur. Rien n'est plus important pour moi que lui et son sourire, lui certifiai-je. Je ne compte pas reproduire les erreurs que j'ai pu commettre.

Je jette un regard vers mon copain qui riait joyeusement avec mon meilleur ami. Son sourire me fait chaud au cœur.

— Tu es la personne la plus importante pour lui tu sais, continue Gaston.

Je souris inconsciemment. Entendre ce genre de choses me fera toujours plaisir.

— Et il est la personne la plus importante pour moi, avouai-je.

Il me sourit avant de poursuivre.

— Je suis content qu'il aille aussi bien... Il m'a fait peur à un moment...

Je fronce les sourcils. Peur ? C'est-à-dire ? Mon cœur rate un battement. J'espère que ce n'est pas ce que je pense...

— Peur ? lui demandai-je des précisions, confuse et inquiète à la fois.