Chapitre 21: Marc, pas encore...

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~Pdv Bilal ~

Walid, le héros de Djarietou qui, décidément, ne lâchera pas cette poufiasse.
La classe n'a jamais été aussi silencieuse. Cela montre que quand Walid n'est pas là, il y a peu d'ambiance. Audrey ne rigolait plus. Ça nous arrangeait un peu... son rire faisait peur.
Personne ne participait. Évidemment, c'était Walid qui le faisait et M. Santini était à deux doigts de nous donner une deuxième évaluation surprise.

À mes côté, il y avait Mélanie. Plus le temps passait, plus j'appréciais être en sa compagnie. Sous ses airs racistes, elle était drôle et on avait les mêmes centres d'intérêts.
J'adorais les grecs et elle aussi. Elle a même proposé de ce faire un petit resto turc un de ces jours. Cette conversation nous donnait extrêmement faim. Elle me proposa donc un chewing-gum. Je le pris et j'eu une grosse envie de gerber.

- Monsieur Santini, posso andare in bagno?
- Andare...

J'y cours à toute allure mais, sur mon chemin, je croisa une personne que j'aurais voulu éviter.
Marc.

- Bah alors Bilal... comme on se retrouve!
- Marc, je pense pas que ce soit le bon moment pour parler là. J'arrive tout de suite si tu veux.
- Tu vas où?
- Je vais.....

Je ne tiens plus. Il ne faut plus que je parle.

-Dans ce cas, je vais te suivre.

Je m'en fichais de Marc. Il ne me restait qu'une ligne droite à courir pour atteindre les toilettes.
Mais bordel!!! Qu'est ce que Mélanie avait mis dans se chewing-gum !!???!
Je suis arrivé à temps heureusement. J'en avais presque oublié Marc.

- Wow!! Tu cours vite dis donc! Bon. On peut parler maintenant ?
- Si c'est pour me dire la même chose que tu me dis à chaque fois qu'on se croise dans les couloirs depuis que nous ne sommes plus meilleurs amis comme avant, tu peux disposé.
- Non. Écoute la. Je vais juste essayer de resserrer les liens avec toi depuis notre "dispute".
Non en vrai t'as raison. Dit-il avec un sourire narquois.

Soudainement, il me prit par le coup et m'étrangla violemment contre la porte d'une des toilettes.
Il voulu l'ouvrir et nous faire rentrer dedans puis il décida de me lâcher.

- Bilal, tu t'es laissé faire ? T'es vraiment qu'un sale gays hein.
- Poto, t'es deux fois plus grand que moi et tu fais de la musculation. Tu penses vraiment que si je me serais débattu, j'aurais réussi à changer quelque chose ?
- Tu penses vraiment ce que tu dis ? Ou tu voulais juste voir ce qui allait ce passer si on se serait enfermé dedans tout les deux.
-T'es pas amoureux d'Audrey toi ?
-Pourquoi tu changes de sujet ?
-Bref si t'es encore gays et toujours amoureux de moi, ça ne sert à rien de redevenir amis.

Il prit de l'élan et couru vers moi aussi vite qu'il pu.
Je savais ce qui m'attendait. Il lança sa main dans les aires et me donna la plus grosse gifle de darons que j'ai jamais reçu de toute ma vie.
S'il pouvait comprendre que je ne l'aimais plus .
Malgré l'énorme trace que j'eu reçu, je décida quand même de monter en cours et de demander des explications à Mélanie.

Ennemy to LoversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant