༉‧₊˚✧‧₊˚✩彡.˚✩ 𝙗𝙡𝙖𝙘𝙠𝙥𝙞𝙣𝙠
「ɢxɢ」{ finished }.. | bp ✎ ✔︎ ─────
Quand une multi-milliardaire et
une jeune femme au chômage posent
un jour les pieds dans le même café...
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Je me suis réveillée dans ma chambre d'hôtel avec Lisa dans mes bras assez tôt, le matin qui a suivi l'incident à Paris. J'étais parfaitement consciente que j'étais censée avoir plusieurs rendez-vous les jours suivants, mais qu'évidemment ce n'était pas prudent de s'y rendre vu les circonstances...
J'ai allumé la télé dès que je me suis réveillée et je suis tombée sur une chaîne d'information qui parlait des coups de feu entendus hier soir par des passants à Paris. J'ai soupiré en entendant les témoignages des gens qui n'avaient fait qu'entendre : il disait qu'il y avait sûrement eu un attentat, que le coupable avait tué une dizaine de personnes pour cacher les corps ensuite... J'ai éteint la télé en posant la télécommande sur le lit à côté de moi, me demandant si il était prudent de prendre l'avion aujourd'hui pour retourner en Corée du Sud... J'avais besoin d'information sur cette Kim Jisoo, celle qui à cause d'une mystérieuse raison, nous avait attaquées...
J'étais toujours en pleine réflexion quand j'ai senti Lisa remuer dans mes bras. J'ai passé une main dans ses cheveux pour qu'elle se détende et de par sa respiration régulière, j'en ai déduit qu'elle venait de se rendormir. J'ai soupiré en prenant mon téléphone posé à côté de moi dans le seul but d'envoyer un message à Rosé pour lui demander son avis concernant le retour en Corée du Sud. J'étais incapable de prendre une décision aussi importante seule, mettant peut-être en danger tous les employés de mon entreprise avec moi...
J'ai discuté avec Rosé pendant une bonne heure pendant laquelle elle m'a incitée à rentrer malgré le danger et la possible nouvelle attaque de Kim Jisoo. Elle essayait de me persuader que rester en France était encore plus dangereux, que sûrement personne ne me suivrait pendant mon voyage, et évidemment, elle a fini par me convaincre.
Alors au bout d'une heure, j'ai posé mon téléphone à côté de moi et ai pris la main de Lisa posée sur mes cuisses, que j'ai doucement serrée pour la réveiller. Elle a lentement ouvert les yeux et j'ai passé une main dans ses cheveux : « Il est temps de se réveiller Manoban. Tu as vu l'heure qu'il est ? ». Elle s'est redressée en se frottant les yeux et s'est étirée avant de reposer sa tête sur mon épaule : « C'est pas l'heure qui va me forcer à me séparer de vous. - C'est l'heure qui va te forcer à te lever. Je dois discuter avec Rosé. On va rentrer. ». Elle s'est redressée brusquement à mes paroles : « Quoi ? Pourquoi ? Je croyais... - C'est trop dangereux de rester à Paris. Tu le sais parfaitement. lui dis-je en me levant du lit. - C'est mon travail de faire que rien de dangereux ne vous atteigne. protesta Lisa en me suivant des yeux pendant que je me dirigeais vers mon armoire pour prendre des vêtements. - Ta protection n'est pas suffisante. répondis-je sans me tourner vers elle. ».
Elle resta un moment silencieuse avant d'ajouter d'une voix presque vacillante : « Vous dites que je fais mal mon travail ? ». J'ai soupiré : « Absolument pas Manoban. Tu es et tu seras toujours le meilleur moyen de protection que j'ai pu avoir. Seulement la menace qui pèse sur nous te dépasse largement. ». Elle n'a rien répondu et j'ai senti que je l'avais vexée. Alors j'ai pris mes vêtements et je suis venue m'assoir à côté d'elle : « Sois pas vexée. - Je le suis pas. - Si tu l'es. ». Je me suis penchée vers elle et je lui ai pris la main : « Tu le seras toujours si je t'embrasse ? ». J'ai pris son menton entre mon pouce et mon index et je suis venue poser avec douceur mes lèvres sur les siennes. Elle a laissé ma langue se frayer un passage dans sa bouche et je l'ai enroulée autour de la sienne tandis que je sentais une de ses mains venir soulever le bas de mon t-shirt. J'ai reculé à ce contact et je l'ai regardée dans les yeux d'un air amusé : « Tu t'emballes Manoban ? ». Elle n'a rien répondu et a baissé les yeux. J'ai posé une main sur son épaule avec un sourire : « Je rigole. Tu vas devoir te préparer. On va partir juste avant midi. - On rentre ? - Je t'ai dit que oui. ». Je me suis levée avec mes vêtements, prête à me rendre jusqu'à la salle de bain quand je l'ai entendue m'appeler dans mon dos : « Vous êtes sûre que c'est prudent ? - Plus que de rester ici, oui. ». Je me suis tournée vers elle : « Ne t'inquiète pas pour moi. - C'est mon travail. - Pas de te rendre malade d'inquiétude. ». Elle n'a rien répondu et je suis partie me doucher et m'habiller dans la salle de bain, la laissant assise sur mon lit.
Je savais parfaitement que Lisa s'inquiétait pour moi, qu'elle avait peur pour ma sécurité... Mais dans tous les cas, je n'avais pas à rester à Paris. Je ne pouvais pas... Même si c'était risqué, j'en étais incapable...
Dès que nous étions prêtes toutes les deux et que nous avions rassemblé nos affaires, je me suis assise sur mon lit et j'ai saisi mon téléphone pour appeler Rosé. Elle m'a appris qu'elle venait de finir de rassembler ses affaires et que ce matin elle avait prévenu tous les employés de l'entreprise pour leur expliquer la situation.
J'ai patiemment attendu onze heures pour sortir de ma chambre avec Lisa, et descendre jusqu'au rez-de-chaussée de l'hôtel, devant lequel quasiment tous mes employés m'attendaient. Lisa me suivait de près silencieusement, comme si elle guettait le moindre événement anormal, la moindre chose dangereuse qu'il pourrait m'arriver.
Nous sommes entrées dans la voiture noire qui était censée nous amener à l'aéroport, tandis que le reste des employés montait dans les autres derrière... Le chauffeur à chargé nos valises dans le coffre et nous a invitées à monter à l'arrière.
Dès que la voiture a démarré, j'ai voulu prendre la main de Lisa sur la banquette arrière pour essayer de la rassurer en lui disant que rien n'allait m'arriver, mais elle l'a vivement retirée en sentant le contact froid de ma main. Je l'ai regardée en fronçant les sourcils, et son attitude agressive m'a inquiétée : « Qu'est-ce qui ne va pas ? ». Elle s'est tournée vers la vitre et n'a rien répondu tandis que la voiture commençait à s'engager dans les rues de Paris. J'ai gardé ma main sur la banquette noire, espérant qu'elle me la prenne : « Lisa... ». Elle s'est tournée vers moi : « Arrêtez de m'appeler comme ça. - Comment veux-tu que je t'appelle ? Manoban ? Tu préfères que je t'appelle Manoban ? Dis-moi ce qui ne va pas... - Ça va. - Tu t'inquiètes ? ». Elle n'a rien répondu et j'ai soupiré : « Manoban, s'il te plaît. - Oui je m'inquiète ! me répondit-elle presque en criant, se tournant vers moi. Bien sûr que je suis inquiète pour votre sécurité ! Qui ne le serais pas ? - Je suis désolée qu'on soit obligés de retourner en Corée du Sud plus tôt. m'excusai-je. Je te promets que personne ne nous suivra. Viens-là. ». Je lui ai fait signe de poser sa tête contre mon épaule et elle a obéi. J'ai passé une main dans son dos pour la rassurer et lui ai murmuré : « Ne t'inquiète pas, ok ? Tout va bien se passer. Ça va ta main d'ailleurs ? lui demandai-je en lui prenant sa main bandée. - Oui tout va bien. - Alors essaye de te détendre un peu. ». Je lui ai caressé la main et je l'ai sentie se détendre, persuadée qu'elle avait fermé les yeux.
Si il devait m'arriver quelque chose... N'importe quoi... Tout ce qui me restait à faire, c'était profiter des courts moments qui me restaient avec Lisa...
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