Chapitre 31

767 52 13
                                    

Lisa

Les remarques rassurantes de Jennie ne m'ont pas aidé à me sentir mieux et à arrêter de culpabiliser pour avoir laissé Jisoo s'enfuir ce soir-là, ou même pour ne pas avoir réussi à protéger la seule personne qu'on m'avait ordonné de protéger

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Les remarques rassurantes de Jennie ne m'ont pas aidé à me sentir mieux et à arrêter de culpabiliser pour avoir laissé Jisoo s'enfuir ce soir-là, ou même pour ne pas avoir réussi à protéger la seule personne qu'on m'avait ordonné de protéger...

Jennie a pris du temps pour soigner la plaie sur ma main et me l'a bandée avant de me proposer d'aller me coucher, voyant qu'à cause de l'alcool et de l'incident, cette soirée avait été suffisamment fatigante. J'ai accepté sans lutter et elle m'a proposé de dormir dans sa chambre d'hôtel car, malgré le fait qu'elle essayait de le cacher, je savais qu'elle s'inquiétait pour l'état de ma main.
Elle avait désinfecté sa blessure à l'avant-bras quelques minutes plus tôt et se l'était bandée pour éviter toute infection après s'être occupée de moi.

Alors, je me suis allongée dans le lit et elle est partie éteindre la lumière avant de revenir s'allonger à côté de moi. Dans le noir, je l'ai sentie me prendre doucement la main et la caresser par-dessus les bandages :
« Je vais bien. lui chuchotai-je en me tournant vers elle.
- Quoi ?
- Ne vous inquiétez pas pour ma main, je vais bien. ».
Jennie se tourna vers moi et me fixa longuement :
« Qu'est-ce que ça fait que je m'inquiète pour ma petite amie ? ».

Heureusement qu'on était dans le noir car, en l'entendant me nommer ainsi, j'ai rougi intensément en quelques secondes.

Elle me considérait comme sa petite amie ?

« Arrête de paraître surprise. me chuchota-t-elle en continuant à caresser ma main.
- Quoi ?
- Arrête de rougir comme ça. ».
J'ai dégluti, me demandant comment elle avait fait pour me voir rougir dans le noir :
« Je te connais Manoban. Tu rougis au moindre truc mignon et affectif que je te dis.
- Parce que je n'ai pas l'habitude d'entendre ce genre de choses venant de vous. répondis-je avec un sourire.
- Ça va ta main ? me demanda-t-elle. ».
J'ai soupiré, ai retiré vivement ma main de la sienne, et elle m'a regardée comme si je venais de l'insulter :
« Tu fais quoi là ?
- Comment ça je fais quoi ? Vous me faites mal. ».

Elle a repris la main que je venais de retirer, plus doucement cette fois, et m'a caressé le dos avec le bout de ses doigts. Je l'ai laissée faire et me suis rapprochée d'elle dans le lit, un sourire aux lèvres :
« Il faut savoir Manoban... Je te fais mal ou pas ? ».
Elle m'a prise dans ses bras et j'ai calé ma tête contre son épaule, fermant les yeux, bercée par son parfum enivrant et ses caresses sur ma main bandée :
« Là ça va...
- T'es vraiment compliquée. ».

Elle a commencé à déboutonner entièrement la chemise blanche que je portais, tandis que j'étais allongée dans ses bras, pour venir poser une main sur mon ventre tandis que l'autre caressait ma main blessée.
Il ne m'a pas fallu longtemps pour sentir mes yeux commencer à se fermer sous le coup de la fatigue, et il m'a semblé entendre Jennie me murmurer quelque chose à l'oreille pendant que je sentais ses doigts effleurer doucement la peau de mon ventre...
Je n'aurais pas pu me sentir mieux qu'allongée dans les bras de la personne que j'aimais, sentant la fatigue me rattraper...

Il devait être aux alentours d'une heure ou deux du matin quand malgré moi, je me suis brusquement réveillée alors que j'étais toujours dans les bras de Jennie.
Je me suis redressée d'un coup avec un mal de tête affreux, ayant l'impression d'étouffer...

J'ai repris tranquillement ma respiration et j'ai jeté un coup d'oeil à Jennie qui dormait toujours à côté de moi dans le lit.
Je me suis discrètement levée pour ne pas la réveiller et me suis rendue jusqu'à la salle de bain, chancelante, pour m'appuyer sur le lavabo, faisant face à mon reflet fatigué dans le miroir.
Je savais que l'alcool était la principale cause de mon réveil brutal et de mon soudain mal de tête, mais certainement pas de cette sensation de chaleur qui me faisait transpirer à ce point.

J'ai rincé mon visage avec de l'eau froide et je suis restée quelques secondes appuyée au lavabo, le regard posé sur mon reflet dans le miroir, jusqu'à ce que la voix de Jennie m'appelant depuis sa chambre ne fasse accélérer les battements de mon coeur.
J'ai pris une grande inspiration et suis sortie de la salle de bain, passant les mèches mouillées de mes cheveux derrière mes oreilles.
Je suis venue me coucher à côté d'elle, ignorant ce sentiment de chaleur qui collait la chemise blanche que je portais à ma peau transpirante :
« Qu'est-ce qu'il y a ? me chuchota-t-elle en passant un bras dans mon dos.
- Quoi ?
- Je te demande ce qu'il y a.
- Tout va bien. ».
Jennie soupira et se redressa dans le lit :
« Même quand tu te réveilles brusquement au milieu de la nuit, tu as l'impression que tout va bien ?
- J'ai mal à la tête.
- L'alcool ? ».

J'ai seulement acquiescé en passant deux doigts sur ma tempe, espérant apaiser ce mal de tête douloureux.
Jennie m'a forcée à poser doucement ma tête contre son épaule pendant qu'elle caressait mon front du bout des doigts :
« J'ai merdé, je suis désolée... me murmura-t-elle.
- Quoi ?
- Je t'ai fait boire de l'alcool alors que tu étais en service... C'est de ma faute. ».
J'ai voulu me redresser brusquement pour protester mais elle m'a forcé à rester immobile :
« Ne fais pas de mouvements brusques ou je te jure que tu vas passer le reste de ta nuit à te morfondre sur ton mal de crâne. ».
Je lui ai obéi et me suis détendue dans ses bras :
« C'est pas de votre faute... répondis-je. J'aurais pu choisir de ne pas boire, mais je l'ai fait quand même...
- C'étais prévisible de toute façon. Quand on offre à boire à un ancien alcoolique, on ne s'attend pas à ce qu'il refuse. ».

J'ai fermé les yeux, essayant de chasser de mon esprit ces mauvais souvenirs qui remontaient à cause de la remarque de Jennie, priant pour que la fatigue me rattrape, et qu'elle apaise mon mal de tête :
« Dis-moi si c'est trop douloureux. me murmura Jennie en caressant toujours mon front du bout des doigts.
- Ça va... ».
J'ai commencé à sentir la fatigue peser sur mon corps et j'ai abandonné la lutte que je menais malgré moi depuis quelques minutes.

J'ignorais ce qui allait se passer demain, si la personne qui nous avait attaquées allait revenir, si nous étions toujours en danger... Mais là maintenant, j'avais réellement la sensation d'être en sécurité, et ça faisait un bien fou de savoir que rien ne peut nous faire de mal là où on est, que rien ne peut nous atteindre, et qu'on est juste avec la personne qu'on aime et personne d'autre...

La seule personne en qui on a confiance...

Hey ! :)Je ne vous cache pas qu'on approche de la fin de la fanfic parce que j'aimerais vraiment vous partager celle sur laquelle je travaille, malgré le fait que j'essaye de donner tout ce que j'ai sur la fin de bodyguard pour vous satisfaire un ...

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Hey ! :)
Je ne vous cache pas qu'on approche de la fin de la fanfic parce que j'aimerais vraiment vous partager celle sur laquelle je travaille, malgré le fait que j'essaye de donner tout ce que j'ai sur la fin de bodyguard pour vous satisfaire un maximum.
Franchement mes lecteurs et lectrices, vous êtes d'une patience, d'une tolérance et d'une gentillesse incroyable. Je vous aime. 😭🤎

구레무

𝐁𝐎𝐃𝐘𝐆𝐔𝐀𝐑𝐃    ;    jenlisaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant