Chapitre 13

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Lisa

Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai cru me sentir bien jusqu'à ce qu'un début de migraine ne me rattrape, me faisant grimacer en me redressant de mon bureau

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Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai cru me sentir bien jusqu'à ce qu'un début de migraine ne me rattrape, me faisant grimacer en me redressant de mon bureau.
Il faisait presque nuit dehors, et mon échange avec Jennie dans la matinée m'est brutalement revenu à l'esprit comme un flash, ravivant cette douleur au fond de ma poitrine que j'avais eu la chance de ne plus sentir quand je m'étais endormie...

J'ai respiré à fond et me suis étirée avant de me lever de ma chaise pour retourner à mon appartement, constatant qu'il faisait presque nuit.
Heureusement que Jennie n'était pas venue dans mon bureau pour voir si je travaillais... Déjà que j'avais osé la menacer ce matin...

Alors, d'un pas lourd, je suis retournée à mon appartement, impatiente d'aller me reposer, encore fatiguée même après la longue sieste que je m'étais permise de faire...

Et devinez qui j'ai trouvé devant la porte ?

Oui.

Jennie.

Elle semblait m'attendre depuis assez longtemps, adossée contre la porte de mon appartement.
Et quand elle m'entendit arriver, elle leva les yeux :
« Ah, Manoban. ».

J'ai dégluti, ayant l'impression que mon coeur était remonté dans ma gorge, m'empêchant de respirer :
« Je veux qu'on parle. me dit-elle seulement en s'écartant pour me laisser ouvrir la porte avec mes clés.
- Pas besoin.
- Ce n'était pas une proposition, plutôt une obligation. ».
J'ai ouvert la porte et elle m'a attrapée par le bras avant que je n'entre :
« Je suis sérieuse.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demandai-je sans la regarder. Vous excuser ? Je n'ai pas besoin de vos excuses.
- Je suis venue te parler. ».

Alors je me dégageai d'un brusque mouvement de bras de son emprise, et elle me suivit tandis que j'entrais à l'intérieur de mon appartement :
« Je suis ta patronne, depuis quand tu me tiens autant tête ? me demanda-t-elle d'un ton presque désorienté, ce qui n'était pas habituel venant d'elle. ».
J'ai soupiré, refoulant les larmes que je sentais monter :
« Depuis que vous m'avez lâchée parce que vous vous êtes lassée de votre jouet.
- Manoban, ne m'oblige pas à utiliser la force pour que tu m'écoutes.
- Et qu'est-ce que vous feriez pour avoir mon attention ? ».

Jennie s'approcha alors de moi et, avec une force dont je ne la croyais pas capable, me poussa brusquement sur le mur derrière, attrapant mes poignets qu'elle plaqua au dessus de ma tête :
« Ça.
- Lâchez-moi.
- Après ce que tu as osé me faire ce matin, sûrement pas. ».
J'ai dégluti, sentant son visage se rapprocher du mien :
« Timide ? me demanda-t-elle avec un sourire, voyant sûrement que je rougissais.
- Je ne veux pas jouer à votre jeu.
- Je ne joue pas Manoban. Je veux te parler. C'est tout.
- Et bien moi je ne veux pas.
- Rappelle-moi sous les ordres de qui tu es... ».
J'ai senti qu'elle appuyait sur mes poignets, me faisant grimacer, pour me forcer à parler :
« De... De vous.
- Très bien. Alors tu vas calmement m'écouter et répondre à mes questions. C'est important. Je peux te faire confiance ? ».

𝐁𝐎𝐃𝐘𝐆𝐔𝐀𝐑𝐃    ;    jenlisaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant