💧Eye of the tiger💧

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Le soleil apparaissait à l'horizon, offrant au ciel des couleurs flamboyantes, le rose se mariait bien au doré. Les nuages, ressemblant à des moutons décoraient la troposphère. Le dôme, à son habitude bleu, sortait tout droit d'un conte merveilleux.

Anabeth se préparait, cela faisait à présent quatre jours qu'elle était ici et que son père était retourné à son duché à Crawford. Elle commençait à s'habituer aux lieux, mais l'envie de revoir son père la hantait. Elle savait qu'il n'était plus tout jeune et se retrouvait souvent malade ces derniers temps.

Elle déposa sa brosse sur la table basse et lança un rapide coup d'œil à son reflet. Des coups à sa porte la fit sortir de ses pensées. La jeune femme se leva et déposa sa main sur la poignée, avant de la tirer.

Guillaume se trouvait de l'autre côté, un oreiller dans les mains, il affichait un sourire peu convaincu.

- Je me suis dit que vous vouliez un nouveau oreiller !

Anabeth fronça les sourcils, ne comprenant guère ce début de conversation. Guillaume déposa une main sur sa nuque et son visage rougit.

- Donc pas d'oreiller, se dit-il à lui même.

Il lança le coussin dans le fond du couloir que son frère, caché derrière une porte, rattrapa. Guillaume lança un rapide coup d'œil à Edmund qui lui faisait qu'il pouvait continuer sa conversation.

- Puis-je rentrer ?

Edmund se tapa le front de sa main gantée. Le seul but de cette conversation était de l'inviter à prendre le déjeuner avec son ami, le Prince George.

- Je sortais. Que voulez-vous me demander Sir. Hilton ?

- Je vous en prit, appelez-moi Guillaume. Je... je, pourquoi c'est si difficile ? Je voulais... voulez-vous... déjeuner dans... dans l... le salon avec mon ami et m... moi ?

Guillaume arriva à prononcer sa question de peine et de misère. Il ne comprenait point ce qu'il lui arrivait. Pourquoi était-il gênée devant elle ? Pourquoi ressentait-il des papillons dans son estomac ? Pourquoi perdait-il tous ses moyens en sa compagnie ? Pourquoi ses yeux restaient figés sur sa bouche, sans pour autant qu'il puisse les relever ?

- Avec plaisir Guillaume, susurra-t-elle.

Edmund sourit et quitta le hall, voulant laisser son frère tranquille. Guillaume tendit sa main à Anabeth qu'elle prit sans plus attendre.

*•*•*

George attendait devant la fenêtre. Les bras derrière le dos, ses yeux ciel, fixant l'horizon. Le prince regardait la forêt devant lui. Il se retourna en entendant derrière lui le bois craquer. En voyant son ami d'enfance, il lui accorda un sourire.

- Je refuse toute reverence, fit-il en s'assoyant sur un fauteuil vert émeraude.

Guillaume fit de même et leva la cloche de métal qui protégeait leur repas. Anabeth préféra rester en retrait. Un cadre l'attira, une jeune garçon à peine âgée de quatorze ans y était peinturé. Il prenait la pose et gardait un air très sérieux. La jeune femme croisa les yeux du garçon et remarqua qu'ils étaient d'un bleu perçants, ses cheveux châtains bouclés lui disait quelque chose. Elle tourna la tête, voyant Guillaume discuter avec le prince.

Le nom de l'artiste était écrit dans un coin de la peinture « Edmund Hilton ».

- Anabeth de Crawford, c'est bien cela ? demanda George.

- Oui votre grâce.

Le prince était un homme respectable et avec un grand cœur. Il n'aimait pas se sentir supérieur que les paysans, alors il refusait toute révérence. Il n'était pas l'homme le plus séduisant. Il avait des yeux bleus, des cheveux bruns, un nez nubien, un visage allongé, une bouche fine et ses lèvres supérieure étaient pointues.

- Vous avez de la chance Guillaume. Je sens que vous allez vivre de merveilleux jours ensemble.

Anabeth sourit timidement. Décidément, Marie Wood ne pensait pas la même chose. Le prince se leva saluant son ami au passage.

- Je dois m'entretenir un moment avec votre père. Viendrez-vous au bal saint lundi ?

- Bien sûr, nous y serons.

- Votre frère viendra t'il ? D'ailleurs où est-il ? Il y a longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles de sa part, c'est-il marié ?

- Il est dans l'atelier, il vous recevra avec plaisir.

George serra la main de Guillaume et quitta la pièce. Anabeth se trouvait à présent seule avec son fiancé.

- Vous... vous êtes ravissante, bégaya-t-il.

Il quitta la pièce, les bras serrés et le visage rouge pivoine. Anabeth sourit légèrement et regarda la fenêtre, voulant se trouver une occupation.

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Qu'avez-vous pensez de ce huitième chapitre ? Qu'a-t-il à modifier ? Comment penser vous que tout cela va se terminer ? Arrivez-vous à imaginer les personnages ? Quelles descriptions je devrais retravailler ? Quelles actions je devrais retravailler ? Quelles émotions je devrais retravailler et comment ?

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La fiancée du Duc {En réécriture/correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant