La parole sur ses mains [Deidara X OC]

Chapitre 14 ~ Jalousie

Finalement, ce n'était pas une si mauvaise idée que ça de suivre cet idiot, je dirais même que c'était une magnifique idée.
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Deidara ayant garé la moto un peu à l'écart de l'Académie, nous étions en train de marcher vers l'école en dégustant nos dangos.

-Au fait, tu m'as pas dit quand c'était quand ton anniversaire, fis-je remarquer.
-Je t'ai dit que c'était dans deux semaines, répondit-il.
-Ça m'aide pas.
-T'as qu'à deviner.

Je terminai ma dernière brochette et me mis à réfléchir à une date.

-Sache que tu as la pression parce que moi je connais la tienne, me lança-t-il en me bousculant légèrement.
-C'est vrai ?
-Ton anniversaire c'était il y a trois jours, le vingt avril, déclara-t-il fièrement.
-Mince t'as raison...
-Évidemment que j'ai raison, pour qui tu me prends toi ?

Je riai devant son assurance, mais je repris vite ma concentration.

-J'ai droit à un indice ?
-Si tu veux, céda-t-il.
-C'est dans moins de quinze jours ou plus ?
-Entre onze et quatorze jours si tu veux tout savoir.

Avec un indice aussi conséquent, je n'avais pas le droit à l'erreur. Je me mis à cogiter sérieusement, avant de finalement me rendre compte que ça ne servait à rien.

Il fallait que je la joue au hasard.

-Je dirais... Le cinq mai ? Tentai-je, peu sûre de moi.
-Pourquoi le cinq ?
-C'est lui qui a gagné au pierre papier ciseaux dans ma tête.

Deidara explosa de rire, me laissant perplexe.

-J'ai dit quelque chose de drôle ?
-Tu as dit ça tellement sérieusement ! Parvenut-il à articuler dans un souffle. Qui fait des choix avec un "pierre papier ciseaux"?
-Moi je le fais ! Alors, j'ai raison ?
-C'est justement le plus drôle, c'est que tu es tombée sur la bonne date !

Je souriai, fière d'avoir trouvé du premier coup et, alors qu'il ne nous restait plus qu'une centaine de mètres avant d'atteindre l'école, la sonnerie de l'Académie retentit.

Il ne fallut pas plus d'un regard pour que mon camarade comprenne qu'il fallait qu'il se dépêche lui aussi de finir sa brochette de Dango.

-Un jour tu vas finir par avoir des problèmes cardiaques si tu t'obstines à vouloir piquer un sprint dès qu'on est en retard, grogna-t-il en terminant son petit-déjeuner.
-T'inquiète, j'ai un porte-bonheur pour m'aider un peu ! Répliquai-je en désignant l'omamori accroché à mon sac.
-T'as ça depuis quand ?
-C'est Neji qui me l'a offert pour mon anniversaire !
-Mhm, Grogna-t-il en fixant le talisman. Tu crois à ces trucs toi ?
-Il faut bien croire en quelque chose ! Allez viens, on commence par le cours d'histoire avec Asuma-sensei, faut pas traîner !

Comme toutes les autres fois, il râla mais me laissa aggriper son bras pour le tirer vers l'Académie en quatrième vitesse. Nous arrivâmes à l'intérieur et, à bout de souffle, je m'appuyai contre une rangée de casiers à chaussures pour faire une petite pause.

-Tu es fatiguée ? S'étonna Deidara en changeant ses baskets. Ça te ressemble pas.
-Je suis un peu essoufflée , admis-je.

Il rangea nos deux casques de moto à l'intérieur de son casiers et prit mes chaussures dans le mien avant de s'agenouiller face à moi.

-On ira plus vite si je t'aide, dit-il en dénouant mes lacets. Repose-toi en attendant.