La parole sur ses mains [Deidara X OC]

Chapitre 16 ~ Réunion

Qui avait déjà fait l'école buissonnière pour retrouver un gang de criminels ? Sûrement pas beaucoup de personnes, mais moi j'en faisais partie et j'avais adoré !
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Dei se gara devant le Red Cloud et traîna les pieds pour entrer dans le club. Évidemment, nous étions en retard de cinq minutes pour la réunion.

-Je te dis qu'il en a rien à faire de l'heure à laquelle on arrive ! Il sera déjà content de voir que je l'ai pas envoyé balader et qu'on soit venus !
-Mais c'est ton chef quand même !
-C'est juste un titre, soupira-t-il en entrant dans le bâtiment.

Je posai mes mains dans son dos pour le pousser jusqu'au bar mais, d'une soudaine humeur joueuse, il mit tout son poids sur moi pour m'empêcher d'avancer.

-Allez Dei dépêche-toi un peu ! Le pressai-je en mettant le peu de force que j'avais dans mes bras pour l'empêcher de me tomber dessus.
-Oh non, je me sens si fatigué tout à coup, dit-il sur un ton faussement dramatique. Je me sens si lourd...
-NON N'Y PENSE MÊME PAS !

Il se pencha davantage en arrière, rendant plus difficile la tâche de soutenir son poids. Il était à deux doigts de s'effondrer sur moi.

Je finis par faire un pas sur le côté, retirai mes mains de son dos et il bascula dangereusement vers le sol avant de s'étaler sur celui-ci dans un cri peu viril.

Il l'avait cherché.

-Je te déteste.
-Tu diras pas la même chose quand tu verras la tête du devoir que Kakashi-sensei nous a donné ! Fanfaronnai-je en passant derrière le comptoir pour accéder à la porte du sous-sol.
-On a un devoir ?! S'exclama-t-il en ecarquillqnt les yeux. Je pensais qu'on avait juste un test !

Je me retournai brusquement dans sa direction et ouvris grand les yeux à mon tour.

-Quel test ?! Demandai-je avec précipitation.

Nous restâmes longtemps à nous fixer, cherchant à déceler une part d'humour sur le visage de l'autre. À mon grand regret, il avait l'air tout aussi sérieux que moi.

On était vraiment désespérants tous les deux.

-Je sens que cette journée va être interminable, grogna le blond en se frappant le front après s'être relevé.
-Oui c'est ça, tais-toi et grouille tes fesses plutôt ! imagine que Kakuzu ait de la comptabilité à faire après la réunion ! Paniquai-je. On est en train de le retarder !

Il haussa les épaules et lâcha un "Mhm" avant de me suivre dans les escaliers du repaire. Il finit par prendre les devants pour m'indiquer la salle de réunion et, sans frapper à celle-ci, il en ouvrit violemment la porte qui claqua contre le mur.

Vous recherchez de la discrétion ? N'appelez surtout pas La Bombe.

-Enfin les voilà, gromella Sasori. Qu'est-ce que tu fabriquais encore Deidara ?
-Hé ! Pourquoi ce serait de ma faute ?! S'indigna-t-il.
-On te connaît, répondirent d'un seul homme les autres membres de l'organisation.

Il prit un air vexé et tira deux chaises le long de la gigantesque table à laquelle étaient assis tous les autres, s'affalant sur l'une d'entre elles avant de me faire signe de m'installer à sa droite.

-Dépêchons-nous de finir cette réunion, j'ai des choses urgentes à faire, grogna Kakuzu, visiblement de mauvaise humeur.
-Comme quoi ? Compter le contenu des caisses pour la quatrième fois de la journée ? Répliqua Hidan, son habituel sourire provocateur sur les lèvres.