Chapitre 11:

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Après les cours, je rentra toute contente d'avoir mangé autre chose que des pâtes ce midi. J'insérai le double des clés dans la serrure que m'avait donné l'individu qui vivait à l'intérieur. D'ailleurs il a fini plus tôt que moi ça ne se fait pas.

J'entra dans la maison et déposa mon sac dans le coin de la pièce.
J'enleva mes chaussures puis mon manteau et me dirigea vers la porte de la chambre de Aizawa.

Il faut que je le prévienne, cette fois que ce soir je sort avec des amis sinon il va encore me faire la morale...

Impolie que je suis, j'ai ouvert la porte sans toquer.

Je me retrouva avec un Aizawa torse nue, dégoulinant de sueur en faisant du sport. Ses abdominaux était magnifiquement bien tracé. Il gonflait le torse fatigué de tout ses efforts qu'il venait de faire, et ses yeux me scrutait encore choqué de mon infraction sans son autorisation dans sa chambre. Je resta comme ça à le regarder de haut en bas en restant un moment vers le milieu de son corps puis je partis comme si de rien était en claquant bien la porte derrière moi.

J'avais chaud, très chaud... Non mais qui a des aussi belle tablette de chocolat comme ça ? Vous voulez me faire simp c'est ça ? Purée j'ai encore l'image en tête...
J'étais assise sur le canapé, ma tête entre les mains quand j'entendais des bruits de pas provenant de derrière moi.

« - Tes parents t'ont pas appris de toquer avant d'entrée ?!

- Oui m-mais non j'ai rien vue, s-sa ne compte pas... »

Il soupira longuement et se déplaçait dans la pièce. Il alluma la télé et vint se placer quelques part qui n'était pas à côté de moi puisque je ne sentais pas sa présence à mes côtés. J'avais toujours ma tête entre mes mains et je n'osais pas trop relever ma tête vers cet être.

« - Tu peux relever la tête.

- Non c'est bon t'inquiète, j'aime beaucoup cette position ! »

Il souffla d'exaspération, ennuyé pour mon attitude.

« - Je me suis rhabillé. Tu voulais me dire quelques chose ? »

Je resta un moment dans cette position puis releva mon regard vers lui. En effet il c'était vêtu dans t-shirt bleu et une serviette blanche était installée sur sa tête.
Je repris mes esprits et dit de mon air habituellement enjoué:

« - Je vais à la fête foraine ce soir !

- Non.

- Tu es bien drôle mon ami mais on me l'a fait pas à moi. Bon, je vais me préparer je pars dans une heure. » Dis-je en me levant de mon siège.

« - Kayno Ayato vous n'allez nul part. Dit-il en jouant avec des clés qui semblait être les miennes.

Il était préoccupé par les journaux qu'il lisait et ne me regardait même pas.
Je fouilla dans mes poches pour voir si c'était vraiment les miennes et aperçu que mon trousseau n'était donc pas dans celle-ci.

« - Mais rends mes clés ! Dis-je en m'approchant de lui en essayant d'attraper l'objet.

- Non. Sans tes clés et sans mon autorisation tu ne sors pas.

- Et pourquoi je peux pas sortir? Juste parce que j'ai pas voulu manger tes pâtes au beurre ce midi ? »

Il stoppa tout mouvement et releva sa tête en ma direction.
Il se leva et commençait à sortir de la pièce.

"𝑃𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟..." Dadzawaxoc T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant