15 janvier - 23h14

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Heroes - Mika

Linda va ouvrir et le ton s'élève alors que je peux l'entendre décréter aux gendarmes présents: « Vous ne vous approcherez pas de mon fils! ».

-Laissez-moi passer bon sang! Je reconnais cette voix. Il s'agit de ma mère. C'est mon fils! Vous n'avez aucun droit! Je ne fais que resserrer mon étreinte sur Simon, et il fait de même alors que nous ne nous arrêtons pas de pleurer. WILHELM! VIENS ICI TOUT DE SUITE!

Cette fois c'est Sara qui intervient, hurlant de tous ses poumons.
-JE VOUS RESPECTAIS JUSQUE-LÀ MAIS IL N'EST PAS VOTRE PUTIN DE CHIEN!! LAISSEZ-LE TRANQUILLE DEUX MINUTES!

Mes pleurs redoublent et notre étreinte est dotée de tellement de force qu'on pourrait se blesser, mais on ne se lâche pas pour autant.
Je ne suis pas vraiment ce qui se passe à la porte mais je crois comprendre que ma mère a été autorisée à entrer quand sa main froide s'abat autour de mon bras pour me tirer fortement. Cependant, Simon resserre son éreinte, ne comptant clairement pas me lâcher, et je fais de même.

-LÂCHE-MOI! Je hurle, avant de baisser d'un ton sans pour autant changer d'intonation. Lâche-moi!
Elle lâche mon bras, surprise de ma réaction.
-Madame s'il vous plaît, y aurait-il moyen de discuter? Demande Linda plus calmement. Je vous en prie, venez donc vous asseoir au salon. Il faut vraiment que tout le monde se calme ici.

Ma mère accepte étonnement.
Sara viens près de nous et nous souffle doucement:
-Calmez-vous, Wilhelm on va parler à ta mère, rejoignez-nous quand vous êtes prêts d'accord?
-Merci Sara, dit doucement Simon à travers ses larmes.
-Merci, je dis également. Si ils demandent qu'un garde rentre, Malin est la plus sécurisée, dis-je finalement.
-D'accord, merci Wilhelm. Elle pose un baiser de soutien dans les cheveux de Simon avant de nous laisser.
Je peux entendre que Malin est bien la seule qui est autorisée à rentrer, et je sens son regard compatissant sur nous avant qu'elle ne rejoigne le salon.

Je reprend petit à petit mon souffle tout comme Simon, et je lui glisse entre mes larmes.
-J'ai eu tellement peur. Il va falloir qu'on s'explique tous les deux...
-Moi aussi. Oui on doit parler, mais d'abord gérer la crise avec ta mère je crois, me répond-il sur le même ton.

On se relève mais je ne saurais pas le lâcher, alors nos doigts s'emmêlent et ma deuxième main attrape son bras alors que ma tête se pose sur son épaule. Il me tient toujours aussi, et puis de toute façon je ne saurais pas marcher sans soutien.

Je redresse ma tête et uniquement nos mains se serrent, toujours avec force.

On se dirige alors vers le salon, où tous les regards se tournent vers nous.

D'abord, celui compatissant de Malin, voulant me donner un peu de courage.
Ensuite, celui de Sara, demandant silencieusement: « Ça va? ».
Puis, celui de Linda, accompagné d'un léger « Vous voilà ».

Enfin, le regard dur de ma mère, accompagné d'un seul mot, froid.
-Wilhelm.
-Mère, je réponds, le ton tout aussi dur.

Je vois que Simon me regarde du coin de l'œil, compatissant, et que Linda et Sara me dévisagent, se demandant sûrement comment c'est possible qu'on se parle ainsi au sain d'une famille.

Eh oui, au Palais Royal, c'est pas vraiment comme chez les Erikkson...

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Hello :)
Au premier vote je mets la suite hihi, j'ai pas envie de vous faire attendre😂❤️

FORGETOù les histoires vivent. Découvrez maintenant