17 janvier

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Je me réveille et me retourne vers Simon, étant la petite cuillère exceptionnellement, et remarque qu'il ne dort pas. Je regarde rapidement mon réveil -07h18- et ai un mauvais pressentiment.
-T'as dormi? Je demande directement.
Il baisse les yeux.
-Simon...pourquoi? C'est...c'est de ma faute?
-Non, non...enfin-non. Non ce n'est pas de y'a faute. Je m'inquiète juste.
-Donc c'est de ma faute...Simme je veux pas que tu t'inquiètes pour moi, je vais bien! Très bien même!
-Wille...ne me mens pas. Tu es arrivé en courant chez moi à bout de souffle et poursuivi par police, presse et la reine, hier je vois tes cicatrices -et je ne suis pas bête Wilhelm, elles ne datent pas du nouvel an, elles sont récentes,... Je crois que j'ai raison de m'inquiéter, j'ai peur pour toi! J'ai....dit-il plus bas, j'ai pas envie de te perdre.
-Simon...tu ne dois pas penser ça, je vais bien! Vraiment! Je ne veux pas te faire peur...
-Je sais Wille je sais mais- il soupire. Tu...tu veux bien faire quelque chose pour que j'aie moins peur?
-Tout ce que tu voudras
-J'aimerais que tu ailles voir un psy. C'est pas que-
-Non.
-Mais Wille-
-Non j'ai dit.
-C'est pas que je te fais pas confiance, je veux juste-
-J'ai dit non Simon! Dis-je en élevant la voix plus que je le voulais, regrettant immédiatement en voyant les yeux presque effrayés de mon copain.
-Je suis désolé Simme j'aurais pas du dire ça tu voulais pas me faire de mal je-
-C'est bon Wille, dit-il sans même me regarder dans les yeux, on peut juste rester l'un contre l'autre encore un peu? J'ai besoin d'un restock de câlins moi...

***

Il est passé 9h, ça fait deux heures qu'on est réveillés et on se décide à se lever pour aller manger avant que le buffet ne ferme.

***

On a finalement décidé de juste prendre de quoi manger et de revenir prendre notre petit-déjeuner à l'abris des gens dans ma chambre, les regards nous pesant déjà assez dans les couloirs. Évidemment qu'il savent ce qu'il s'est passé ce week-end, c'était à la télé...

Nous sommes lundi, et les cours ont repris, mais ma mère a appelé l'école pour me permettre de me reposer encore un jour can't de recommencer les cours, et je crois que Linda a aussi trouvé une excuse à Simon.

On finit rapidement de manger, mais je sens toujours que Simon est stressé, et ne fait que vérifier où je suis, ce que je fais, à quoi je pense,...

Honnêtement, je ne veux pas de ça. Je ne veux pas qu'on recommence peu importe ce qu'on avait avant si c'est dans ces conditions. Ça m'énerve. Il ne me voit que comme un problème, un fardeau.

-Pas besoin de vérifier toutes les 5 secondes si je suis pas mort, dis-je sèchement sans même le regarder.

-Wilhelm! Me réprimande-t-il, comme si je venais de dire la pire chose possible.

-C'est bon, je sais que vous pensez juste que je veux me faire saigner à nouveau, je sais que tu restes juste pour me surveiller! Dis-je, le ton de la conversation s'élevant.

-Comment tu peux dire ça?! Dit-il en s'énervant lui aussi. Wilhelm je m'inquiète pour toi moi je-

-PAS BESOIN DE ME TRAITER COMME UN PUTIN DE BÉBÉ SIMON!

-Mais personne te traite comme ça et tu le sais!! Je crois entendre se voix trembler.

-De toute façon je ne fais que détruire la vie de tous ceux que je connais. Tu ferais mieux de t'éloigner de moi. J'ai détruit ma famille une première fois, puis une deuxième avec cette putin de vidéo, ah, et j'ai même tué mon frère! Tu te rends comptes de ça?! J'AI TUÉ MON PUTIN DE FRÈRE!

-Wilhelm...tu n'y es pour rien, ce n'est pas de ta-

-S'il te plaît Simon, ne fais pas semblant de connaître quoi que ce soit de plus que la presse. C'est à dire rien.

-Mais alors explique moi!

-Ah donc c'est pour ça que t'es là, dis-je amèrement, comme les autres quoi, tu t'en fouts de moi mais alors par contre mon frère! Oh là là! BAH T'AVAIS QU'À L'EMBRASSER LUI ALORS!

-Wilhelm...tu...tu as bu? Montre moi ton bras!

Il essaye d'attraper ce dernier relais n'y parvient pas, moi l'en empêchant.

-AH BAH OUI BIEN SÛR! PARCE QUE TOUT CE QUE VOUS CONNAISSEZ TOUS DE MOI C'EST QUE JE BOIS, JE PRENDS DES CHOSES QUE JE DEVRAIS SOIT DISANT PAS ET JE ME COUPE LES VEINES AVEC UNE LAME DE RASOIR!! VOILÀ T'ES CONTENT?! T'AS RÉUSSI TA MISSION DE BABY-SITTER: TU M'AS EMPÊCHÉ DE ME COUPER ET TU SAIS COMMENT J'AI FAIT ÇA! Dis-je en remontant violemment mon bras, découvrant mes cicatrices.

-Wilhelm s'il te plaît, je ne suis pas là pour-

-MAIS PUTIN SIMON ARRÊTE!! JUSTE ARRÊTE DE FAIRE SEMBLANT BORDEL! JE DOIS TE RAPPELER C'EST AUSSI TOI QUI M'A MIS DANS CET ÉTAT?!!!! Juste laisse moi tranquille, dis-je en ouvrant la porte de ma chambre.

Il essaye de me retenir mais je pars en courant. Même Malin n'est pas là, Simon pouvait me surveiller alors...

Je cours. Je m'en fous des gens qui me regardent dans les couloirs, qui pour certains regardent mes cicatrices où l'on peut toujours très clairement lire "FAKE", je ne sais pas si ils ont entendu ce qu'il vient de se passer mais je bouscule ceux qui sont dans mon chemin, essuie mes larmes et cours aussi vite que je peux.
Au point de réussir à semer Simon.

Encore une fois je m'en vais en courant.
Peut-être que je ne devrais simplement pas revenir au final..

FORGETOù les histoires vivent. Découvrez maintenant