[Black Butler] Vos yeux m'écœurent (Sébastian x OC)

Chapitre 9 : La Bonne nue

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"-Ils sont tous morts. Et de votre côté monsieur ?

-L'affaire est réglée...

-Où était Joker ?

-J-Je ne sais pas.

-Vous mentez mal."

Je n'ai pas de problème avec l'idée que l'homme avec qui je partage mon corps meurt, je n'ai pas non plus de problème avec l'idée que des gens que j'appréciais et qui m'ont accueillis soient tous morts. Quand on perd la personne qu'on aime, voir n'importe qui d'autre mourir ça parait dérisoire. Enfin bref, le temps est passé. Nous discutions May-Linn, Bardroy et moi quand je remarquais que la porte était abimée. Ces coupures...Je sais quel idiot les a fait...Je ferai mieux de filer. Je m'éclipsais dans une autre pièce quand j'entendis qu'un combat avait commencé, visiblement, il avait l'avantage...C'est plutôt inquiétant pour May-Linn et Bardroy, ils sont forts, mais pas assez...

"Charles, Charles, arrêtez votre petit jeu." 

Je suis retournée dans la pièce pour les arrêter et au même moment, Sébastian arriva pour stopper le combat. Charles Grey se tourna vers moi, et mangea le chou à la crème que Sébastian avait mis en travers de sa lame et Bardroy. Il se présentait avec Charles Phipps comme les messagers de sa Majesté. Ils sont ensuite partis discuter avec le jeune maître. Je retournai à mes activités, quand Charles vint à moi, il me fit un baise main et m'annonça qu'on se reverra bientôt. C'en était presque frustrant. Après cela, nous apprîmes qu'un banquet allait avoir lieu. Alors nous nous sommes beaucoup activés pour tout préparer. Ils faillaient préparer les chambres, les plats, couverts, donner une brillance incroyable au manoir, bref, faire notre travail. Le jour venu, avec May-Linn, on préparait les couverts avant le diner, et on s'est mis à discuter du type d'hommes qui nous plait, bien qu'en tant que servantes, être en couple est un vrai frein dans notre travail, on peut quand même fantasmer. May-Linn m'a avoué craquer pour Sébastian, en rajoutant que c'était le cas de tout le monde, même des hommes craqueraient pour lui selon elle. J'ai rigolé en disant que c'était pas professionnel de penser à son supérieur dans toutes sortes de situation comme elle le fait, et que je devais être ni homme ni femme alors. Nous arrivions dans la cuisine avec Finnian et Bardroy, pour discuter de la météo, une violente pluie à l'air d'être partie pour durer toute la nuit. J'aime la pluie, c'est reposant. Sébastian est arrivé pour nous remettre à l'ordre, il nous a expliqué comment on allait se comporter ce soir. Les invités commencèrent à arriver alors que nous attendions dans le hall. Les derniers arriver furent un vieil homme qui intéressa beaucoup le comte et .. Charles Grey, je ne sais pas si je suis euphorique ou extrêmement gênée. Heureusement, je ne connaissais aucun des autres. Les invités ont été conviés à rejoindre la salle à manger, ils se mirent à grignoter, prendre un ou deux verres de vins. Charles ne cessait pas de me faire signe pour que je m'approche de lui, Sébastian répondait à chaque fois en me demandant de m'occuper d'un invité, d'un plat ou tout autres activités. Il a raison, je n'ai pas, plus, à me mêler à la foule. Mais je trouve qu'il passe un peu ses nerfs sur moi, ce n'est pas ma faute si Charles veut ma compagnie...Alors que je servais le jeune maître de vin -entre temps j'ai accepté l'idée qu'il n'était plus un enfant, même si beaucoup d'enfants boivent de l'alcool- les voix se sont élevées, c'était Irène Diaz, chanteuse d'opéra, qui criait contre le vieil homme, Georg Von Siemens, il était complétement ivre. C'en était pitoyable. Je m'approchais d'eux pour stopper ce harcèlement qu'il portait contre Madame Diaz, quand le jeune comte se mettait entre eux alors que l'alcoolique jetait sa boisson vers Madame Diaz. Alors que le comte les rappelait à l'ordre, l'époux de la chanteuse jeta une bouteille contre l'homme, Sébastian intercepta la bouteille pour faire un tour de passe-passe, pendant toute l'agitation, une main prit la mienne et me fit courir jusqu'à une pièce isolée, un simple salon. 

"-J'ai attendu le bon moment pour que ce fichu majordome te laisse respirer, il va être occuper à essuyer le comte Phantomhive...

-Charles, il va vite revenir et nous sermonner...

-Alors ne perdons pas de temps."

Il joignit ses mains en me prenant au niveau des hanches. Il avait un grand sourire aux lèvres, ce sourire faussement innocent est contagieux. Nous nous embrassâmes, se collant l'un contre l'autre, il descendit ses mains sur mes fesses, me serra et me porta jusqu'à un sofa. Charles me fit basculer en me posant délicatement sur le canapé. Le secrétaire me dévora des yeux en retirant sa veste, il la balança sur une table non loin, Charles se jeta sur moi, retira ses gants et me couvrit de baisers, me caressait les cheveux, le cou, les joues. Il se baladait sur mon corps avec ses mains. A chaque nouveau baiser, il retira un peu plus ma tenue modeste de domestique. Alors que j'étais en sous-vêtements, Sébastian ouvrit la porte et se mit face à nous.

"-J'étais un peu occupé mais maintenant je viens vous demander d'arrêter.

-C'est quoi ton nom ici ?

-Gracie Angeli.

-Gracie a quelque chose de prévu ?

-Pas dans l'immédiat mais...

-Bon alors laissez nous.

-Vous ne pouvez pas vous permettre ce genre de chose dans le manoir de quelqu'un d'autre.

-Bon alors allons dans ta chambre, GRACIE, tu peux tout faire dans ta chambre...

-Bon ça suffit, Monsieur, rhabillez vous et..."

Charles lança une épée sur Sébastian, et moi, j'étais tellement embarrassée d'être presque nue devant mon supérieur que j'étais comme pétrifiée. Je repris ma robe et cacha mon corps.

"-De toute façon le situation actuelle m'a coupé toute envie

-Je te comprend..

-C'est ce type qui devrait vous couper.

-Sébastian vous insultez un invité."

Je fis un geste de la main à Sébastian pour lui demander de se tourner afin de je puisse m'habiller. Il prit Charles par l'épaule avec ses affaires et ils quittèrent la pièce me laissant seule pour m'habiller. Une fois cela fait, je n'osais pas ni être avec Charles ni avec Sébastian...C'est tellement inconvenable pour une femme de se montrer ainsi devant deux hommes. Après Sébastian n'est pas humain, il doit probablement n'avoir que faire des étiquettes qu'on se donne pour s'éloigner des animaux...Plus tard, je le croisa dans un couloir.

"Sébastian...?"

"Mh?"

Je restais sans voix, il était effrayant.

Je me suis faite la plus discrète possible le reste de la soirée, je me suis simplement occupée des verres, des assiettes, bref, tout ce qui ne me jugera pas. J'ai envie d'être six pieds sous terre en revoyant l'image du regard de Sébastian énervé face à moi, en lingerie, et Charles, sur moi, presque torse nu...AaAaaAaAah, même mes pensées sont instables. Malheureusement, il est inévitable que je croise Sébastian, et c'est ce qui arrive, alors qu'on était ensemble à faire la vaisselle avec tout le monde, la clochette de Siemens se fit entendre. Après le départ de May-Linn et Sébastian, on entendit crier..Cette voix était celle de l'alcoolique détestable. Tout le monde se précipita vers sa chambre, et Sébastian défonça la porte. Il était mort.