Chapitre 13

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Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 13

Pourquoi le meurtrier avait-il donc attaqué Pansy Parkinson de cette manière? Harry recula la chaise de son bureau, se massant lentement les tempes. Il était revenu chez lui afin de mieux réfléchir et cela ne l'avait nullement aidé. Il n'avait aucune piste sérieuse. Cette personne s'amusait à le faire tourner en bourrique. Il avait l'intérieur... il savait chaque défaut et qualité que l'assassin possédait... mais, il n'arrivait pas à mettre une enveloppe charnelle autour de cette personnalité. Tour à tour, il pouvait superposer le corps de presque chaque enfant de Lucius Malfoy. À ce stade, même Neville pouvait être un suspect possible alors qu'il n'était nullement arrogant. Ou peut-être était-il un arrogant caché qui s'amusait à faire croire qu'il était humble.

Après tout, personne ne savait mieux que lui ce qui pouvait se cacher sous un masque de fausse timidité. Il serra aussitôt les dents en voyant l'image fugace de Peter Pettigrow. Il ne voulait plus penser à cet homme. Ce n'était jamais bon signe lorsqu'une affaire lui rappelait celle de son adolescence. Il ne fallait pas mélanger les sentiments avec une enquête. Cela entraînait toujours un désastre certain qu'il fallait à tout prix éviter. Lorsqu'il entendit la sonnette retentir, il poussa un long soupir et partit ouvrir la porte. Il ne s'attendait nullement à trouver Drago Malfoy dans toute sa splendeur, portant un costume taillé sur mesure qui ne faisait que rendre sa silhouette encore plus appétissante. Bordel! Il n'avait pas besoin de penser au corps de Malfoy maintenant. Il avait besoin de calme et de tranquillité afin de trouver un quelconque indice... n'importe lequel.

-Êtes-vous donc venu pour m'annoncer la date et l'heure où nous allons coucher ensemble? Demanda-t-il d'une voix sourde.

Les yeux gris se plissèrent dangereusement alors que Malfoy ne cessait de plier et déplier les mains. Était-il nerveux? Pourquoi serait-il donc nerveux? La pensée fugace que Malfoy était le meurtrier venant se confesser à lui, lui donna aussitôt des sueurs froides qu'il refoula avec peine. Si Malfoy était le meurtrier, et bien il n'y avait rien à faire.

-Qu'est-ce qu'il y a?

-J'ai reçu... un étrange appel hier soir.

Le jeune homme passa alors nerveusement la main dans sa longue chevelure, le faisant froncer les sourcils. Un appel? Quel genre d'appel pouvait donc mettre le blond dans cet état? Après tout, depuis qu'il le connaissait, celui-ci se faisait un devoir sacré d'avoir l'air absolument impassible.

-Rentrez à l'intérieur.

Le blond s'exécuta sans protester ce qui mit encore plus la puce à l'oreille d'Harry. Pourquoi pouvait-il donc son cœur manquer quelques battements? Pourquoi était-il donc si... anxieux? Oui, anxieux était bien le terme à employer pour décrire l'émoi dans lequel il se trouvait. Comme si quelqu'un s'amusait à serrer sa poitrine entre ses mains d'aciers et ricanait en le regardant se tordre de douleur sur le sol. Il vit le jeune héritier s'asseoir sur son canapé avant de repasser sa main dans ses cheveux. Harry ne put alors que s'asseoir à côté de lui, l'observant sur toutes ses coutures. Il avait des petites cernes sous les yeux. Est-ce que cela voulait dire qu'il n'avait pas dormi de la nuit?

-Quelqu'un m'a appelé hier soir. Expliqua-t-il froidement.

-Qu'est-ce que cette personne a dit?

-Rien pendant quelques temps... ensuite il a commencé à rire et à raccrocher.

Harry sentit son sang se figer dans ses veines et s'obligea à penser rationnellement. Est-ce que Malfoy mentait afin de passer pour une victime? Ou bien était-ce vraiment un coup du meurtrier? Mais, à quoi jouait-il bon sang? Attaquer Parkinson sans la tuer... Appeler Malfoy juste pour lui faire peur... Voulait-il donc que tous les enfants Malfoy s'enfuient à toutes jambes? Ou bien connaissait-il si intimement chaque enfant Malfoy qu'il savait jusqu'à où il pouvait pousser les limites? Après tout, il ne s'était pas attaqué de cette façon aux enfants qui ne vivaient pas en Angleterre... Non, seulement à ceux qui avaient fait leur vie ici... dans cette ville...

Birth in DeathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant