Chapitre 17

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Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 17

Il méritait complètement la réprimande que son chef lui avait donnée. Il méritait qu'on le traite de tous les noms et qu'on insiste sur son incompétence flagrante. Il avait eu un témoin... et maintenant ce témoin s'était fait mettre en milles petits morceaux... sans compter les 3 morts et 5 blessés. Qu'était-il sensé faire maintenant? Il avait été si convaincu que le meurtrier n'aimait que le meurtre face à face... et pourtant... il aurait du envisager une telle chose non? Après tout, celui-ci avait bien essayé de tuer Pansy Parkinson en sabotant sa voiture. Et maintenant, il avait fait exploser son complice. Comment avait-il su que Goyle était sur le point de se faire arrêter? Comment avait-il su... Est-ce que Goyle l'avait appelé? Ou bien surveillait-il l'appartement du boucher? Si Goyle avait appelé... Il y avait un espoir. Il fallait qu'il découvre la compagnie de téléphone de celui-ci, ce qui ne devait pas être bien compliqué. Il ouvrit alors promptement son ordinateur, cherchant dans les nombreuses informations qu'il avait collecté sur Grégory Goyle, et grinça des dents en voyant que celui-ci ne possédait pas de téléphone. Comment était-ce possible? Quel genre de personne ne possédait pas de compagnie de téléphone?

Il n'avait pas de cellulaire non plus. Il ne possédait donc rien pour appeler qui que ce soit. Mais, il ne voyait pas le meurtrier suivre pas à pas le boucher. Non... Il se croyait si extraordinairement intelligent qu'il avait cru tout deviner de Goyle en quelques minutes. Il n'avait donc pas peur de lui. Il savait pertinemment que si Goyle avait le moindre pépin, il l'appellerait en courant. Donc Goyle l'avait appelé. Comment? Lui avait-il donné un cellulaire? Un cellulaire qu'il était le seul à connaître... qui ne servait qu'à l'appeler lui? Ses poings se crispèrent si durement qu'il sentit ses ongles s'enfoncer dans sa peau. Il lança un regard distrait à son ordinateur et soupira longuement en voyant qu'il était plus de 10 heures du soir. Il était temps qu'il retourne chez lui de toute évidence.

Il ne devait pas penser aux personnes qui ne dormiraient pas de la nuit en pensant au fait que leurs proches étaient morts dans une explosion qu'Harry aurait pu prévenir si seulement il avait tout de suite embarqué Goyle. Il avait cru qu'en le laissant chez lui à s'inquiéter et à se torturer... Il aurait été beaucoup plus facile de lui faire cracher le morceau. Son arrogance lui avait coûté la vie de 3 innocents. Il ne l'oublierait pas de si tôt. Et le meurtrier devait certainement être entrain de jubiler en pensant qu'il avait remporté cette bataille. Ou bien s'amusait-il à prévoir la prochaine victime? Merde... Il se passa une main hésitante dans les cheveux tout en enfilant son manteau.

Oui... Il était absolument convaincu qu'il devait être d'excellente humeur en ce moment. Entrain de penser qu'il n'avait pas le moindre indice pour l'inculper ni même pour ne serait-ce qu'envisager sa véritable identité. Mais, comment était-ce possible bon sang! Il ne restait guère beaucoup d'enfants alors comment était-ce possible qu'il ne soit pas du tout plus avancer! Il savait tout de son intérieur... Quelqu'un avec une telle arrogance ne pouvait qu'être né sous une bonne étoile... Quelqu'un qui avait l'air parfaitement inoffensif et qui pouvait tuer sans cligner des yeux. Quelqu'un qui aimait et détester avec passion. Mais, qui rentrait dans cette catégorie? Neville? Severus? Nott? Parkinson? Zabini? Malfoy...

Il poussa un nouveau soupir en sortant à l'extérieur et sursauta légèrement en voyant que le blond se trouvait devant lui, chevauchant sa moto. Dieu qu'il détestait cette sensation de sentir son cœur lui remonter dans la gorge dès qu'il avait le malheur de voir ce visage bien trop superbe pour son propre bien. Le blond lui envoya alors un petit sourire amusé avant de lui faire signe de s'approcher. Seigneur qu'il n'avait aucune envie de lui parler... Il s'approcha néanmoins de lui essayant vainement d'afficher un air nonchalant.

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