Chapitre 2

191 25 14
                                    

🎓

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

🎓

La première fois que j'ai vu San, c'était digne d'une scène de drama.

Huit mois avant.

Ça fait déjà un an que je suis dans ce foutu lycée mais je me perds toujours j'en ai marre, qui est l'idiot qui a élaboré l'architecture de cet établissement ? Non parce que cinq grands bâtiments, seulement pour les cours, reliés entre eux de façon à faire un cercle, exposant une grande cour au centre. Quatre autres édifices à côté pour les activés de club et les spécialités d'art ainsi que deux immenses gymnases avec une grande piste de course en plein air.. et j'en passe. Ça fait beaucoup là non ? Et encore je n'ai pas eu l'occasion de visiter l'entièreté du lycée tellement il est gigantesque.

Jurez y a pas une piscine tant qu'on y est ?

Ah oui, si vous vous demandez pourquoi je ne suis pas avec Yeosang, et bah ce con est en retard, comme d'habitude j'ai envie de dire. Mais le jour de la rentrée il abuse.

Expirant bruyamment, je vagabonde dans les couloirs déserts, cherchant ma salle en regardant le numéro des portes et les pancartes indiquant telle étage mène à telle pièce.

008C alors que ma salle de cours est la 1117A

Merde je crois que je me suis trompé de bâtiment, pas étonnant pourquoi il y a si peu de monde dans ce couloir silencieux, où seul le son de mes chaussures tapant contre le sol se fait entendre.

En cherchant la sortie -qui m'a semblé interminable-, je trouve enfin une grande porte où émane une lumière aveuglante par la vitre, due aux rayons du soleil qui tapent en cette matinée printanière. Je me dirige vers celle ci afin de l'ouvrir, pour ensuite sentir l'air frais de ce début de saison. L'odeur du flore, notamment celles des fleurs de cerisier, me chatouille les narines. Ainsi mes paupières se ferment et je laisse mon imagination prendre le dessus, me laissant emporter dans une prairie utopique. Les bruissements de feuille, dus au vent, me bercent l'ouïe tandis que cette légère brise me caresse le visage. Par conséquent, les mèches de mes cheveux partent dans tous les sens, entraînant une danse discordante mais joyeuse.

Malheureusement, mon doux moment de paix se fait interrompre brusquement lorsque mes oreilles perçoivent des cries et des pleures, qui contrastent au son mélodieux et apaisant précédemment. Ainsi, mon regard se dirige vers l'origine des exclamations, avant que je ne tombe sur un groupe d'élèves en train de, ce qui me semble être, harceler un garçon. Ce dernier, tremblant, était par terre, entouré par trois autres individus qui paraissent le menacer.

Non mais sérieusement ce genre de personne existe encore ? On est au lycée les gars.

Je soupire, blasé par leur action des plus stupides. Bonne âme comme je suis, je me dirige, d'un pas las mais déterminé, vers le groupe d'harceleurs dans le but de les arrêter. Je vois d'ailleurs l'un d'entre eux prendre le col de l'innocent et alors que j'étais sur le point d'intervenir, j'aperçois une nouvelle figure arriver et frapper le coupable, lui faisant relâcher la victime.

ᴘʜᴀʟᴀᴇɴᴏᴘꜱɪꜱ | woosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant