relation cristalline

Chapitre 2 - Infirmerie

En réalité, Armin eu très peur quand il la vit frôler la mort, il s'était précipité vers elle et l'avait sauvé de justesse, à quelques centimètres du sol. Elle, ne semblait pas avoir eu peur, elle semblait en colère. Pas contre lui évidemment, il lui avait sauvé la vie. Elle était en colère contre elle même. En colère de devoir encore compter sur les autres pour vivre. Armin l'emmena à Livaï.

- Tu peux marcher ? Lui demanda-t-il .
- Oui caporal. Je vais aller voir Moblit à l'infirmerie vous en faites pas.
- Tu veux l'accompagner Arlert ?

Il la regarda comme pour lui demander son autorisation. Elle lui fit un grand sourire d'approbation.

- Si cela ne vous dérange pas caporal je veux bien.

Ils se dirigèrent vers l'intérieur de la maison. Elle était en bois foncé, la devanture avait des moulures en bronze et sur la porte il y avait le signe du bataillon d'exploration. La poignée de l'entrée était ronde en argent peu coûteux. Armin lui teint la porte. Tout les deux marchaient dans le couloir sans vraiment se regarder ni parler. Armin aimait cette présence silencieuse mais chaleureuse. Il eut l'impression de marcher des heures vers le sous sol.

-Merci. Je ne pourrai jamais rien faire de tel pour toi. Tu m'as sauvé la vie...
- C'est normal, tu te serai brisé le cou et les os... je ne pouvais pas te laisser la à regarder et regretter après. C'est mon instinct qui a agi tout seul...

Ils arrivèrent devant la porte de l'infirmerie. Elle le regarda dans les yeux. Ils étaient d'un bleu si profond qu'elle se perdit dedans. Le père de Lucile lui avait parlé d'une étendue d'eau si dense et si bleu qu'on pouvait s'y perdre. Ses yeux lui rappelait les récits de son père. Il se tourna et fait demi tour avec un signe de la main pour dire au revoir. Elle rentra dans l'infirmerie et Moblit la coucha sur un lit, lui donna quelques médicaments pour faire baisser sa tension et elle s'endormit.

Armin retourna à son entraînement, toujours une pensée pour cette fille dont il ne connaissait même pas le prénom.

Un peu plus tard dans la soirée la bataillon fit une grande table et se partagèrent un repas. Tous buvaient du vin de mauvaise qualité et des pommes de terres cuitent a l'eau avec une sauce à la crème faite par Sasha. La bonne ambiance était rare dans ces temps. En effet, le bataillon d'exploration, financée par le gouvernement avait du mal à arrondir les fins de moi. Le roi essayait de leur couper les fonds le plus possible sous prétexte qu'ils perdaient trop d'hommes et qu'ils n'avaient pas assez pour donner à tout les habitants. Le roi considérait les sorties a l'extérieur des murs comme une perte de temps et d'énergie.

Armin ne mangea pas ce soir la. Il n'avait pas le coeur à rire et à chanter avec Jean et Connie qui avaient trop bu. Il pris son assiette, descendit les escaliers menant à la cave et frappa à la porte de Lucile. Aucune réponse. Il entra quand même. Elle dormait paisiblement. À côté d'elle, une boîte de vitamines et un verre d'eau. Il posa l'assiette sur la table de chevet, et écrit un petit mot :

« Voici un repas pour te remettre d'aplomb. Repose toi bien.
Amicalement, Armin. »

Puis il parti. Il monta dans sa chambre, pris une douche, et s'endormît lui aussi dans son lit. Il fit dans la nuit un mauvais rêve.

- Je ne l'ai pas sauvé ! Elle est morte à cause de moi !!

Il se réveilla en sursaut, bondit de son lit, enfila le premier pantalon qu'il vit et descendit dans le sous sol. En passant il vit 3:46 du matin. Cela a peu d'importance. Il ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Lucile qui mangeait le plat qu'il lui avait apporté.

- Armin ? Qu'est ce que tu fais là ? Tu sais que c'est mal poli de débouler comme ça sans toquer ??
- Je... pardon... j'ai fais un mauvais rêve...
- Tu veux en parler ?

Il hocha la tête en signe de dire non.

- Au fait... comment t'appelle tu ?

Elle le regarda et rit au éclats. Elle ne lui avait même pas dis son nom ? Quelle cruche ! Elle posa son assiette, se leva et tendit une main devant lui.

- Lucile Delacroix. Enchanté. Je suis vraiment désolée je pensais te l'avoir dis.

Il pris sa main. Elle était chaude... une sensation de bien être parcouru Armin et il fini par sourire sincèrement à Lucile.