relation cristalline

Chapitre 4 - Déjà-vu

Armin toqua à sa porte. Aucune réponse.

- Lucile ? Tout va bien ? Je peux entrer ? Tu sais je suis désolée, Jean et moi on aurai jamais du être là, si on avait su...

La porte se ferma à clé et Armin recula avec le bruit de la serrure.

- Ne t'excuse pas, désolée je me sens pas très bien, dis au caporal que je ne mangerai pas. Je dois passer voir mon père.
- Oh je vois... t'es sur que tu veux pas manger ? Sasha a fais cuire ces fameuses patates au beurre et au herbes avec la crème.
- Non... non merci. À plus tard.

Il décolla son oreille de la porte et parti bredouille manger le plat que Sasha avait confectionné. Un sentiment de profonde tristesse lui vient au coeur. Il était si désolé de s'être incrusté dans son intimité, si honteux d'avoir eu Jean à ces côtés qui essayait de forcer, et si maladroit d'avoir exposer ces excuses comme ça.
De son côté, Lucile mit un jean noir, des bottes et un pull noir. Elle attacha ces cheveux en queue de cheval et sauta par la fenêtre du 1e étage. Heureusement qu'elle avait été placé si près du sol. Elle repris le même cheval que ce matin et galopa jusqu'à la maison de son père. Ce n'était pas pour rien qu'elle y allait maintenant. Elle avait quelque chose d'important à lui demander. Elle traversa la forêt, et aperçu au loin une maison dont la cheminée fumée en raison du froid qui s'annonçait. Elle attacha le cheval au poteau devant le portail de la maison familiale et toqua à la porte. Un homme d'une soixantaine d'années, grand, cheveux noirs, yeux verts, avec une canne à la main ouvra et sauta dans les bras de sa fille. Mr Delacroix était si heureux de la revoir qu'elle l'étouffa presque en la serrant trop fort. Il lui proposa thé, café, chocolat, gâteaux, pâtisseries, jus et tout ce qu'il avait dans son frigo. Ainsi, Lucile prenait un thé à la menthe et un gâteau à la vanille et s'assit dans le fauteuil rouge du salon. Son père, Paul, pris une grande tasse à café et des biscuits à la noix de coco. Ils discutèrent pendant des heures du bataillon et des prochaines expéditions qui allait venir. Du haut de ces 16 ans, Lucile reflétait déjà à son avenir dans le bataillon, visant depuis toute petite le poste de caporal ou encore mieux major. Mais elle savais que pour ça elle devait renforcer ces appuis en tridimensionnel. Niveau stratégie et diplomatie elle n'était pas mal, elle avait talonné de près Armin a l'examen d'entrée dans le bataillon, frôlant les 8,6/10 tandis ce que lui avait atteint 10/10.

- Connaîtrai tu un certain Mr Arlert ? demanda Lucile brutalement.

Son père cracha son café, et s'étouffa. Elle se jetta sur lui et essaya d'arrêter son toussotement. Il s'arrêta et regarda sa fille.

- Mr Arlert tu dis ? Celui qui a été tué par le gouvernement ?? Quel brave homme... il avait un petit fils... Armin je crois
- C'est ça ! Ils habitaient le même district que nous non ?
- Oui. Mr Arlert était un bon ami à moi, on a fais des sorties extra-muros ensemble quand on étaient soldats. Un jour il m'as dis que son fils et sa belle-fille attendaient un petit garçon, et qu'il lui donnerai le prénom de Armin. Dès que le petit est née, il a pris sa retraite et est parti s'installer à Shiganshina avec sa famille. Les parents sont morts par le gouvernent eux aussi. Ils étaient tellement passionnés par le monde derrière les murs qu'ils avaient fabriqués une montgolfière pour aller voir dehors les murs. Quand les brigades spéciales ont déniché ça, les parents se sont faits tués et le petit s'est retrouvé dans les bras de son grand-père. Pourquoi me parle tu de lui ?

Lucile était si horrifié de savoir ça qu'elle se mis à verser des larmes, ces foutues brigades du gouvernent ! Son père l'interpella et elle sorti de ces pensées.

- Pardon, il est dans ma promo, un gars super gentil, la dernière fois il m'as sauvé la vie... Je ne savais pas qu'il a vécu tout ça. Et son grand-père ?
- Assassiné par le gouvernement. Une fois de plus.
- Merci papa.

Elle embrassa son père, mis son manteau et reparti en direction du QG de l'escouade. Il était maintenant 6 heures et la nuit commençait à tomber. Sur la route elle ne croisait presque personne. Soudain, derrière elle, un chariot rouler très vite, elle accéléra le pas mais le chariot qui contenait deux chevaux allait bien plus vite qu'elle. Elle se dit qu'ils allaient les dépasser. Elle se mis sur le côté et ralentis pour qu'ils puissent passer. Mais rien ne se passa comme ça quand elle senti un coup derrière la tête qui ne pressentait rien de bon. Elle se senti doucement d'évanouir et comme image, son père, riant a en pleurer.