Chapitre 16 - Fin

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L'épaisse fumée provoquée par la transformation de Bertholt avait reconvert tout le district. J'étais au sol, paralysée. Quand j'essayais de bouger, mon corps hurlait de douleur. S'il vous plaît que quelqu'un me vienne en aide. Je ne veux pas mourir. Pas maintenant, pas tant que je ne lui aurai pas dit que je l'aimais. Je baissais les yeux sur mon corps. Mon équipement était détruit, mes vêtements déchirés.
Mes jambes sectionnés.
J'attrape un bout de mon équipement que j'arrache, je le chauffe à l'aide du feu crée par l'explosion. Je plaque la barre brûlante à ma blessure pour qu'elle se referme. Je hurle de douleur. Ça fait tellement mal.

J'entend un cri au loin pendant que j'affronte Bertholt. J'ai chaud. Je dois encore tenir, pour Eren, pour Mikasa, pour voir la mer. Et pour lui dire que je l'aime. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps, où est Eren ? Je dois encore tenir. Mon corps hurle.

Je rampe par terre. Où est mon escouade ? Sont-ils tous mort ? J'entend un bruit d'équipement.
- A l'aide ! Criai-je de toute mes forces.
Les mains d'Hange m'agrippent et m'emmènent loin de la fumée. J'ai du mal à respirer. Est-il encore vivant ? Elle me ramène près de Mikasa et Jean. Ils me prennent dans les bras. Ils pleurent. Pourquoi vous pleurez ? Je suis vivante. Je suis là.
- Mikasa va voir du côté d'Armin et Eren. Dis leur de nous emmener la seringue pour faire bouffer Reiner et posséder le titan cuirassé.
Elle part. Armin. Comment va Armin ?
- Jea-Jean... Comment vas Armin...?
- Je ne sais pas Lucile. Tiens bon on va te sortir de là.
Mikasa reviens. Elle regarde Jean. Elle fait non de la tête.

Quand je me réveille, je suis sur le mur Maria. Sasha est à côté de moi, elle respire. Eren court vers moi, il m'enlace.
- Ça va Armin ? Me demande-t-il.
- Que c'est il passé Eren ? Je ne me souviens plus de rien...
Livai apparaît derrière nous.
- Raconte lui tout, sans rien omettre.
Quand il eu fini, je regardais dans le vide. Suis-je légitime à une telle place ?
- Et Lucile ? Où est elle ? Demandai-je.
- Je t'avais dis de ne rien omettre Eren. Gronda Livai.
Il ne me regardait plus dans les yeux.
- Armin... je...
Pas besoin d'en dire plus. Je lui fit un signe pour qu'il s'arrête de parler. Je mis une main sur ma bouche pour ne pas crier. De rage, de tristesse, de regret. Je me lève.
- Où est son corps ?
Il me pris la main et m'emmena vers la tente sur le mur. Dedans, par terre, un corps, son corps, recouvert de sa cape où paraît le signe du bataillon. Je rentre dans la tente. Eren reste à l'extérieur et ferme la tente. J'étais comme paralysé. Au bout de quelques minutes, je m'avance, je m'assois près d'elle. Je retire délicatement la cape de son visage. Il est tout éraflé, son beau visage. Je pris un gant et de l'eau, je vient nettoyer le sang sur sa peau. Je pleure silencieusement. Je remet ces cheveux en place. Elle a une larme dans le creux de son œil. Elle pleurait... pourquoi pleure tu ? Son sourire avait disparu. Sa main était froide. Son âme était partie. J'aurai aimé que tu sache tant de choses sur moi, et j'aurai aimé savoir tant de chose sur toi. J'enlève complètement sa cape de son corps. Ces jambes sont sectionnées. En diagonale. Et pourtant les plaies ne sont pas apparentes. C'était elle fait brûler le bout des membres pour arrêter l'hémorragie ? Sûrement. Tu as du être très courageuse pour ça, bravo... Je met ma main sur sa poitrine, son cœur ne bat pas. Ses vêtements sont tout déchirés. Je me lève et fouille dans ces affaires. J'ai trouvé une robe blanche. Avait-elle tout prévu ? Avait-elle prévu sa mort jusqu'au vêtement qu'elle devait porter le jour de sa mort ? J'enlève ces vêtements. J'aurai préféré que ce soit dans d'autres circonstances. Je ne peux pas la voir comme ça alors je me dépêche, je lui enfile cette robe blanche après avoir passé un coup de gant sur ses plaies. Son corps est si froid. Je lui remet sa cape sur le corps. J'aurai aimé mettre toutes les couvertures du monde pour la réchauffer... Pour ne plus jamais revoir ces jambes coupés. Je lui embrasse le front, puis je remonte la cape jusqu'à ces cheveux.
J'ouvre la tente, la referme, puis je part. Je m'assoit au bord du mur. Les larmes coulent. J'ai mal au coeur. Et ta promesse d'aller voir la mer avec moi ? Tu m'as oublié ? Mikasa vient s'assoir à côté de moi. Elle me prend dans les bras, je pleure, je hurle. Je ne peux pas la laisser. Me laisse pas...
- Tu sais Armin. Elle s'est battu. Quand je suis parti pour voir votre situation et que tu était mort, je suis repartie. Elle m'as demandé comment tu allait. Je n'ai pas pu lui mentir. Elle a versé une larme, puis son cœur a lâché...

Alors c'est de ma faute ? Je n'était pas mort Lucile. Et tu as choisi de me rejoindre au lieu de vivre sans moi ? Mais à quel degrés m'aimais tu réellement ? M'aimais tu au point de te donner la mort pour moi ?

Elle est libre maintenant.

Je t'aime tellement. Mais malheureusement je ne peux pas quitter cette Terre pour toi. J'ai trop de responsabilités ici-bas. Me comprends-tu mon ange ? Je te rejoindrai un jour ma colombe. Protège moi du paradis. Je t'aime tellement si tu savais. J'irai voir la mer pour toi. Je t'emmènerai aussi. Tu verra ce sera beau.

Quelques mois plus tard, la vérité sur les titans et le peuple Mahr fut révélé au peuple de Paradis. Armin galopait sur son cheval, l'urne de Lucile à la main. Quand ils atteignaient la colline qui donnait vu sur la mer, Armin n'en revenait pas. Il se retournait pour lui parler.
- Tu voit ça Lucile ! Je te l'avait dit ! Elle exis-
Mais elle n'était pas là. Elle était dans ces mains, en cendres. Ils s'approchèrent de la mer. Il retira ses bottes, et mis les pieds dans l'eau. Il y goûta, la senti, la ressenti aussi.
Une étendue d'eau salée dont on ne peut pas voir le bout tellement elle est grande. Tu aurai aimé ça mon ange.
Il ouvrit l'urne. Il plongea sa main dedans et la ressorti avec ces cendres.
- A toi, Lucile, aujourd'hui tu voit la mer. Tu aurai été subjugué par sa beauté j'en suis certain. Inutile de te dire à quel point ru comptait pour moi. Je me souviens surtout de ton rire. Si mélodieux et tellement fort à la fois. Il me faisait sourire. Réellement sourire. J'aimais ton caractère espiègle et rebelle. Mais pour autant tu était la personne la plus respectable que je connaissait. Tu vas tous énormément nous manquer. Tu dois te moquer de nous de là-haut. M'as tu réellement aimé Lucile ? Oui j'en suis certain mon ange. Protège nous tous. Si tu savais comme tu me manques.

Il versa les cendres dans la mer.
- C'est ton dernier voyage mon ange. Repose en paix. Ne nous oublie pas. Je ne t'oublierais jamais. Parce que je t'aime.

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