Chapitre 3 - Mauvais timing

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Le lendemain matin, Lucile eu le droit de sortir de l'infirmerie à condition qu'elle reste au sol pendant 1 semaine pour totalement se remettre de son traumatisme. Lucile mis un jean, une chemise blanche et un pull noir par dessus. L'hiver s'annonçait plus tôt que prévu cette année et les températures descendaient vers les 2 degrés ce matin là. Elle avait par contre le droit à faire du cheval à son grand soulagement. Elle pris dans sa chambre de l'argent de poche et chevaucha un beau cheval blanc. Elle sorti de l'enclos et se dirigea vers le village le plus proche. En tête, elle avait idée de remercier Armin pour sa gentillesse. Il avait été le seul à lui rendre visite et elle avait apprécié sa compagnie. Quand elle s'approcha du village, les cloches de l'église sonnaient 6 heures du matin. Elle aurai droit au produit les plus frais du marché ! Elle attacha son cheval à l'entrée du village et continua le chemin à pied. L'odeur du pain chaud et des fleurs fraîchement cueillies se sentaient d'ici et lui donnait faim.

- Bonjour monsieur, je vais vous prendre ce pain et de la brioche aussi.

Elle se dirigea ensuite vers le marchant de viande et pris des tranches de lards et des œufs. Le peu d'argent de poche qu'elle avait irai dans ce petit déjeuner préparé pour lui. Elle pris un bouquet de marguerites et repris le chemin de chalet. Aussitôt arrivé elle mis les fleurs dans un pot pour ne pas qu'elles pourrissent. Elle prépara le bacon et les œufs ainsi que la brioche qu'elle fit griller dans une poêle avec du beurre. Elle prépara le café pour l'escouade, nettoya la cuisine ainsi que le salon et attendit qu'Armin se réveille. Elle savait que c'était un des premiers à se lever le matin pour savourer le café encore chaud.
Elle entendit des bruits de pas dans l'escalier en bois peu entretenu. Elle posa son livre qu'elle avait pris pour patienter l'intéressé et se leva.

- Lucile tu es déjà debout ? Et cette odeur... j'ai l'impression d'être chez mon grand père...

Elle rosit légèrement des joues. Ces cheveux en bataille et son pyjama a rayures mal boutonné lui donner un aspect de lui qu'elle n'avait jamais encore vu. Lui qui était si propre et bien entretenu, cela lui provoqua un rictus de le voir comme cela.

- Pour te remercier de m'avoir sauvé la vie et tenu compagnie je t'ai préparé le petit déjeuner... ce n'est pas grand chose je sais mais...
- Non ne dis pas ça ! C'est normal voyons.

Elle tira la chaise pour inviter Armin à s'assoir, il s'exécuta. Elle lui apporta le plateau de petit déjeuner encore chaud.

- Du bacon, des œufs, de la brioche et un café... c'est trop merci beaucoup ! Mais avec quoi à tu payer tout ça ?
- Il me restait de l'argent de poche de mon père que je n'avais pas utilisé t'en fais pas

Il lui souri chaleureusement. Elle lui souhaita bon appétit et monta à l'étage prendre une douche. Armin, entrain de manger se que son amie lui avait préparé se dit qu'elle était vraiment gentille de faire ça pour lui. Son petit coeur battait la chamade. Il savait qu'il avait déjà vu quelque part ce sourire. En effet, il avait déjà croisé cette fille auparavant dans son district quand il était petit mais il ne se souvenais pas bien d'elle mais maintenant cela lui reviens. Le père de Lucile était déjà venu visiter son grand-père et elle était venu avec lui.
De son côté, Lucile était heureuse d'avoir donné ce repas à Armin. Il était si gentil avec elle et quelque chose l'attirait vers lui, comme une force surnaturelle. 15 ans Lucile !! Ce n'est pas un âge pour fricoter avec les garçons voyons reprend toi. Ton devoir est de sauver l'humanité et de tuer des titans comme ton père. Mon papa... il faudra que j'aille le voir pour lui dire que je suis dans l'escouade de Livaï le soldat le plus fort de l'humanité ! Dans ces pensées, Lucile ne remarqua même pas la présence de Jean qu'elle heurte à l'épaule sans le faire exprès.

- Oh pardon... je t'ai fais mal ? dis la fille en fixant Jean qui se tenait l'épaule.

Lui dans ces pensées également regarda la fille avec insistance dans les yeux.

- Jean ? Jean ??
- Oui ? Comment connaît-tu mon prénom ? Et qui est tu ??
- Lucile Delacroix. Je te connais parce que le caporal ne fais que te crier dessus en disant que tu ne regarde pas où tu vas quand tu marche ou quand tu vole avec l'équipement. Je confirme d'ailleurs que tu n'as pas vu que tu m'as taper l'épaule.
- Toi non plus !
- C'est vrai.
- Bon on en parle plus on est kit ?

Elle le rebouscula a l'épaule pour le taquiner. Puis elle parti en souriant. Jean était comme hypnotisé. A vrai dire il ne lui fallait pas grand chose pour le faire tomber amoureux. La preuve il matte Lucile alors que ça fait 3 ans qu'il essaye de choper Mikasa. Il est pas très stable le garçon.
Elle se dirigea vers les douches et retira ces vêtements encore humides de sa sortie dehors. Il était à présent 8 heures du matin et tout le monde était réveillé et dans la salle à manger entrain de dévorer le repas de Lucile. Elle se sécha et se rendit compte qu'elle avait oublié ces affaires dans sa chambre... « la cruche ! » se dit elle. Elle mit sa serviette autour d'elle et pria pour qu'aucune personne ne la voit comme ça. Malheureusement pour elle et tomba nez à nez avec Jean et Armin et discutaient de l'entraînement qu'ils allaient recevoir ce matin. Armin tourna la tête et la vit là, à moitié nue entrain de se cacher du mieux qu'elle puisse. Il se retourna pour ne pas regarder mais Jean ne fit pas de même... ce qui ne manqua pas d'énerver Armin.

- RETOURNE TOI JEAN C'EST MALPOLI DE LA REGARDER COMME ÇA !
- Je peux pas je suis bloqué sur cette scène...
- Jean !? s'écria Lucile. Un peu de respect non ?
- Pardon !

Il se retourna immédiatement et elle couru vers sa chambre, s'enferma à double tour et resta un bon moment a écouter les garçons se disputer.

- Non mais Jean ça va pas bien la tête ? disputa Armin. Une femme ça se respecte ! Elle était là et toi t'en profite !
- Ne rejète pas la faute sur moi Armin ! C'est pas de mon ressort si elle se pointe à poil devant nous !
- Elle n'as pas fais exprès ! Tu as vu comment elle était gênée ?
- On m'offre un spectacle je le regarde c'est tout...
- T'es vraiment incorrigible Jean. Je vais voir si elle va bien.

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